Ngounié

Chiens errants : les populations de Mouila en ont marre

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Les chiens errants deviennent de plus en plus dangereux à Mouila, la capitale provinciale de la Ngounié (Sud). Malgré les rappels à l’ordre lancés à l’endroit des propriétaires, les populations s’en remettent aux autorités judiciaires pour qu’une battue soit faite car le risque de se faire mordre reste élevé.

Le risque de se faire mordre par un chien à Mouila devient inéluctable ces derniers jours. Des plaintes des victimes mordues ou attaquées par ces animaux domestiques deviennent légions. La presse locale en a même fait son chou gras à travers plusieurs articles. Des reportages de sensibilisations ont même été réalisés. Mais rien ne change. Les chiens errants continuent d’écumer les rues de la capitale provinciale de la Ngounié et avec eux les attaques provoquant chez les populations la peur de sortir sans avoir un objet de défense.

Certes les victimes de ces différentes agressions se font prendre en charge, toujours est-il que ces animaux, abandonnés par leurs propriétaires, traînent avec eux des maladies telles que la rage. Mouila ne possède pas des services de vétérinaires.

Plusieurs témoignages attestent en effet de l’ampleur que prend le phénomène : trois agents d’une société locale qui se rendaient à leur lieu d’embauche le matin ont été encerclés par une meute de chiens errants. Puis, un enfant de 11 ans a eu la vie sauve grâce à un adulte venu faire usage des projectiles. Les cabots avaient pris en chasse le jeune homme qui allait vider les ordures ménagères.

Rolande, une victime d’agression de chiens, explique qu’en rentrant d’une course, elle a été suivie par trois chiens attirés par le contenu de son sac plastique. La course poursuite s’est soldée par des lésions aux genoux de la jeune fille.

Avec la description de ces quelques cas, une battue des chiens errants sera la bienvenue, mais un tel exercice, consacré à la mairie, ne peut se faire que sur ordre du tribunal. Les habitants de Mouila espèrent que cette situation, qui prend l’ampleur dans les deux arrondissements, ne perdura pas. Ces habitants souhaitent un abattage de ces animaux par les autorités compétentes, car les vies de ces hommes et femmes sont en danger avec ces animaux qui, par leur aboiement nocturnes, empêchent les ‘’ molvilois’’ de vaquer librement à leurs occupations.

IPK/JPM/ASN

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