Haut-Ogooué

Moanda : plusieurs maisons ravagées par un incendie

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Apres le passage des flammes, une dizaine de familles était à la belle étoile.

Après l’incendie survenu le lundi 31 janvier écoulé aux environs de 16 heures au quartier Alliance à Moanda, dans le département de la Lébombi-Léyou dans le Haut-Ogooué (Sud-est), on déplore, d’important dégâts matériels, mais aucune perte en vie humaine.

Plusieurs familles, victimes de cet incendie, sont encore sous le choc. Désorientées, ne sachant que faire, après un tel incident. C’est le cas de Maryse Biboutou, agent au Samu social de Moanda, que nous avons rencontrée au lendemain de l’incendie, face aux cendres des habitations, où était érigée la sienne.

«On est sans mot, à la belle étoile avec les enfants. Je pleure une maison de cinq chambres avec l’équipement. Reprendre tout à zéro c’est compliqué. J’ai perdu beaucoup de choses jusqu’aux pièces d’identité. Les enfants étaient à l’école. Je dormais et j‘ai entendu les cris, c’est à ce moment que je suis sortie. Personne n’a récupéré quoi que ce soit. Tout est allé vite», a-t-elle témoigné, le cœur serré, fustigeant au passage l’attitude des riverains qui, au lieu de porter secours aux personnes en détresse, ont juste eu le temps de faire des vidéos et images pour la toile. D’après cette dernière, le feu serait parti de l’une des habitations.

Selon Léonce Bougouenzi, habitant dans le périmètre et témoin de la scène, c’est une dizaine de maisons qui auraient été emportées par les flammes. «Ils ont perdu, des congélateurs, cuisinières, tout est partie. Il y a eu une alerte, ils ont tous évacué. C’est allé tellement vite que même récupérer un habit, c’était presqu’impossible», a-t-il indiqué.

D’aucuns parlent d’une marmite oubliée sur le feu. Pour l’heure, le maire de la commune et son équipe ont mis à la disposition des sinistrés la salle polyvalente pour quelques jours, le temps pour les uns et les autres de rassembler les moyens pour trouver un autre logement, surtout que plusieurs étaient en location.

Des membres du bureau politique du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), informés de la situation, étaient également sur les lieux de l’incendie, et ont procédé à un recensement par famille des biens qui ont été ravagés par les flammes, en vue d’une dotation dans les tout prochains jours.

Ce énième incendie pose à nouveau, entre autres, la problématique des constructions anarchiques qui mérite un regard particulier de la part des autorités compétentes. Si dans cet incendie aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée, il n’en demeure pas moins que les risques ne sont pas écartés pour ces types de construction, qui ne répondent à aucune norme de sécurité.

NTI/AGP

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