Haut-Ogooué

Moanda : l’opération d’établissement d’actes de naissance se poursuit

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Débuté le mardi 08 mars écoulé dans le département de la Lébombi-Léyou, à la préfecture de la commune de Moanda, la campagne d’établissement d’actes de naissance au profit des n’ayant pas été déclarés ou de ceux dont les documents comportent des erreurs, suit son cours.

«C’est une opération qui s’est déjà déroulée dans certaines provinces. Aujourd’hui, c’est la province du Haut-Ogooué qui est concernée. Il y a eu le lancement officiel à Franceville, en présence, du Gouverneur de province, de madame le Conseiller du président de la République, du Président du tribunal de Franceville, et différentes administrations concernées par l’opération’’, a rappelé le préfet du département de la Lébombi Léyou, François Ntoutoume Essone. Il s’agit de régulariser la situation des personnes apatrides, des personnes sans identité juridique, sans actes de naissances.

Le guichet de la préfecture de Moanda accueille pour la circonstance les populations venant du département de la Lékoko, de la Lébombi-Léyou et du district de Mounana.

Pour le préfet du département de la Lébombi-Léyou, le besoin est réel. «Nous le constatons nous qui sommes officiers d’état civil. Malheureusement, il y a des enfants qui ne peuvent pas être scolarisés parce qu’ils n’ont pas d’actes de naissances. Nous avons même constaté qu’il y a des adultes qui grandissent sans actes de naissance, et on vient nous demander d’établir un certificat de décès, mais sur quelle base, ils n’ont pas d’actes de naissances, on ne s’en rend compte qu’à l’heure de la mort», a poursuivi François Ntoutoume Essone, qui a par ailleurs tenu à remercier le Président de la République qui a pris ce problème à bras le corps, rappelant toutefois qu’un acte de naissance ne donne pas droit à la nationalité. En effet, cette campagne concerne aussi bien les enfants que les adultes, les gabonais aussi bien que les étrangers.

Les populations bénéficiaires de cette campagne n’ont pas manqué de remercier les autorités compétentes pour cette action combien louable au regard du nombre important des besoins exprimés. C’est le cas du jeune Wick Sarssa dont le jugement aurait été mal rédigé. Pour lui, cette campagne « est une aubaine ».

«Ce qui est demandé aux populations ce sont les informations de leur naissance, où ils sont né, on doit remplir le père, la mère, elle-même l’apatride. Quand nous avons terminé, nous faisons acheminer le tout sur Franceville. C’est Monsieur le Gouverneur avec la Conseillère du président de la République, qui vont acheminer cela au tribunal pour l’établissement d’un nouvel acte de naissance », a précisé pour sa part Florence Momo responsable du Centre des Affaires Sociales de Moanda, et membre du bureau dans le cadre de la campagne.

Nancy Tali Ibinda/AGP

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