Nyanga

Moabi : le pont sur la Mougalaba un véritable danger

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Le pont sur la Mougalaba un danger permanent.

Constituant la limite administrative entre le département de Mougoutsi et celui de la Douigny, dans la province de la Nyanga (SUD), le pont sur la rivière Mougalaba devient un véritable danger public suite à son état de dégradation très avancé.

Ce pont, réalisé dans les années 1970 et 1980 par un exploitant forestier sur des poutres en béton qui tiennent jusqu’à nos jours sur un linéaire de 120 m, présente aujourd’hui plusieurs manquements dont celui de l’inexistence des garde-fous. Pour y traverser, Il faut véritablement user de beaucoup de vigilance au regard de la dangerosité qu’il représente. Les planches qui permettent de circuler sont détruites par le poids des véhicules qui l’empruntent.

De plus, pour pouvoir y passer en toute quiétude, il faut au préalable replacer les quelques morceaux qui existent pour en faire un plancher. Les usagers de cette voie reliant la ville de Tchibanga à celle de Moabi, le chef-lieu du département de la Douigny, parcourent près de 75 kilomètres d’un bout à l’autre pour certaines nécessités. Plusieurs ponts en piteux états, notamment celui situé entre le village Boutembi et Loango, qui constitue le nœud du problème lié à l’état de la route qui pourtant a bénéficié d’un ensoleillement mécanisé, il y a seulement quelques mois.

Il faut signaler que la direction sous-régionale des travaux publics y a consenti des efforts pour résoudre le problème, mais des efforts qui demeurent insuffisants. Déjà, non loin de ce pont, on peut apercevoir un stock de bois prévu pour le renouvellement des bandes de roulement.

Il serait judicieux de réhabiliter ce dernier en y mettant une couche de roulement en béton et des gardes fous pour plus de sécurité. Même si, jusque-là aucun incident majeur n’a été enregistré.

L’état du réseau routier dans l’ensemble de la localité ne rassure pas surtout à l’approche des grandes vacances où l’activité du transport atteindra son pic durant les mois à venir. Vivement que les plus hautes autorités se saisissent de ce problème.

LM/AGP-Moabi

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