Ngounié

Malinga : Des kits alimentaires pour les populations de la Ngounié

0

Le député du siège unique de la Louétsi-Bibaka, Philippe Nzengue Mayila, au sud de la Ngounié, accompagné de son suppléant Jean Léon Moungala, et quelques cadres de la localité, ont sillonné dernièrement les 16 villages et la commune, soit 17, pour la distribution des kits alimentaires liés à la fête de nouvel an 2022.

«Peu importe le temps qu’il fera, nous devions aller à leur rencontre», a dit le député du siège unique de la Louétsi-Bibaka. Partout où ils sont passés, plusieurs sacs de riz, de sucre, de café, des litres d’huile, etc., ont été distribués dans tous les départements.

«Ceci n’est pas un meeting, c’est juste un geste humanitaire pour la fête de nouvel an. On avait voulu fêter avec vous, mais vous même connaissez la situation de la Covid-19, nous empêchant de bien vous voir. Raison pour laquelle je vous demande de respecter les mesures barrières, car depuis un temps il y a une grippe étrange qui frappe tout le Gabon, jusqu’à ce que le gouvernement décide du contraire, respecter les mesures barrières», a fait savoir Philippe Nzengue Mayila aux populations.

Au cours de cette tournée, les fils du département de la Louétsi-Bibaka ont reçu des populations, plusieurs plaintes dont : le conflit homme-faune, les routes, les écoles pour n’en citer que celles-là. «Nous n’avons plus de champs, les éléphants ont tout ravagé. On ne sait plus à quel saint se vouer, ils viennent même derrière nos habitations manger nos tarots et bananiers. On a même peur d’aller aux toilettes, car ils ont remplacé nos animaux domestiques. Aussi, nos parents décèdent par manque de route, car pas d’évacuation à temps», a indiqué un villageois de Mbomo visiblement en larmes.

«Concernant le problème d’éléphants, le gouvernement a déjà donné une liste de chasseurs retenus. Ce sont vos enfants, il ne s’agit pas d’éliminer tous les éléphants, mais éliminer les désordonnés, pour mieux les éloigner de nos cultures. N’en abusez pas, ce sont toujours des espèces protégées. Pour ce qui est des routes, nous allons encore transmettre au gouvernement qui, ayons foi, va agir», a répondu tristement, le député suppléant Jean Léon Moungala.

Les problèmes de l’éducation nationale, le manque criard des enseignants dans les écoles primaires, comme à l’unique collège qui peine à fonctionner et qualifié de mouroir intellectuelle de toute la province, ont été évoqué par les fils du département.

S’agissant des écoles primaires, la réalité est que seuls deux enseignants formés sur les 13 écoles primaires que compte le département, le reste ce sont des bénévoles qui se battent pour apprendre le BA BA à leurs jeunes frères. Les écoles vétustes manquent de tout élément permettant leur fonctionnement. Même remarque au collège de Malinga qui a juste un seul professeur formé en EPS, le reste des universitaires en quête de vacation suite aux difficultés liées à la Covid-19 à Libreville.

«Nous ne voulons pas beaucoup du gouvernement, simplement, qu’il doit savoir que les prochains dirigeants de ce pays, c’est nous. Mais sans éducation et d’instruction, quel genre de leaders serons-nous? Pourquoi depuis l’ouverture de ce collège, nous faisons semblant s’apprendre? Comment allons-nous compétir avec les autres qui suivent parfaitement les cours Ailleurs?», autant de questions posées par une élève de 3ème très éplorée à l’ensemble des hôtes de cette circonstance.

CSM/AGP

Bientôt la fin des problèmes d’eau au CHUL

Article précédent

Mouila : Les populations de l’Ogoulou se disent marginalisées

Article suivant

Commentaires

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Plus dans Ngounié