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Mali : la junte militaire gouvernera le pays pendant 5 ans

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Le parlement Malien a voté lundi 21 février, pour le maintien de la junte au pouvoir. C’est l’un des accords du plan quinquennal de transition démocratique approuvé par ledit Parlement, au sortir d’une session ordinaire.

« L’ordre du jour de cette session extraordinaire à porter exclusivement sur l’examen du projet de loi portant révision de la charte de la transition que nous venons d’adopter à la quasi-unanimité des membres du Conseil National de la Transition« , a déclaré le président du Conseil national de transition (CNT) Malick Diaw.

En effet, 120 membres du Parlement intérimaire sur 121 sièges, ont approuvé le maintien des militaires putschistes, à la tête du pays, malgré les sanctions régionales que cette proposition avait imposés au Mali. Aucun législateur de l’assemblée législative dominée par l’armée n’a voté contre le projet de loi ou s’est abstenu.

L’adoption de ce projet de loi intervient au lendemain du retrait des troupes françaises du Mali après près de 8 ans de mission, dans le cadre de la lutte anti djihadistes dans ce pays.

« C’est un sentiment de joie et de fierté lorsque les forces d’occupation quittent votre territoire. On ne peut que se réjouir et féliciter le courage patriotique des autorités, notamment le président patriote, le libérateur Assimi Goïta. Lorsque les forces Barkhane se retirent, c’est le début de la fin de la guerre au Mali et lorsque les forces d’occupation quittent le Mali, c’est le début de la fin de la guerre au Mali » a expliqué Ben Diarra, membre du CNT.

Cette annonce intervient alors que la question de la date des élections donne lieu à un bras de fer entre Bamako, d’une part, et la Cédéao ainsi qu’une partie de la communauté internationale, dont la France, de l’autre. Rappelons que les nouveaux dirigeants du Mali avaient initialement promis d’organiser un scrutin en février 2022, Après le coup d’État perpétré en août 2020.

Le poste de président est actuellement occupé par le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta. La disposition approuvée lundi ne l’empêche pas nommément de briguer la future présidence s’il venait à quitter son poste avant une élection.

DT

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