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Koulamoutou : Un chef de quartier et son neveu trouvent la mort après avoir consommé une boisson aphrodisiaque

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Image d'archives d'une boisson locale

Image d’archives d’une boisson locale

Il s’agit d’Émile Makika, le chef d’un quartier du 1er arrondissement de la commune de Koulamoutou, la capitale provinciale de l’Ogooué-Lolo (Sud-est), et son neveu, Joseph Bonata, qui ont trouvé la mort après avoir consommé une boisson aphrodisiaque dénommée «la bouteille du garçon» qui, selon toute vraisemblance, accroît les performances sexuelles, rapporte le quotidien l’Union.

A ce qui semble, et selon les propos recueillis auprès des riverains, la consommation de cette bouteille aphrodisiaque très connue des hommes a malheureusement eu raison d’eux.

Le sexagénaire avait consommé toute une bouteille entière de ce produit avant de passer du bon temps avec sa compagne. Seulement, peu de temps avant de passer à l’acte, le breuvage va provoquer des effets inopinés. Ce dernier va commencer à se plaindre de maux de ventre, un malaise qui le conduira au centre hospitalier de Koulamoutou, où il rendra l’âme.

Et pour taire les ragots des populations qui affirmaient à tort ou à raison que la fameuse bouteille serait la cause de sa mort, le neveu décidera à son tour de boire le contenu.

Après avoir consommé, il va se plaindre également des douleurs de ventre qui lui occasionneront des vomissements de sang et mourir quelques heures plus tard. Le voisinage soupçonnerait le fabriquant inconnu de cette bouteille qui voulait certainement en découdre avec les défunts en les empoisonnant.

Deux ans auparavant, souligne le quotidien, un agent de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) avait trouvé la mort en de pareille circonstance.
Actuellement, une enquête est ouverte pour vérifier si les bouteilles du débit de boissons dont était propriétaire Émile Makika ne contenaient pas de poison.

La consommation abusive des produits aphrodisiaques, dans le but de satisfaire sa partenaire, est le propre de certains hommes. Ces derniers, pour maintenir leurs libidos s’adonnent à de telles pratiques au péril de leur vie.

Or, la consommation de tels produits, qui ne renferment aucun indice médical ou scientifique, peut s’avérer mortelle. Cela commande donc prudence et modération dans le dosage.

CSM

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