Société & Culture

Lutte anti braconnage: 4 pointes d’ivoire et 1 peau de panthère saisies à Koulamoutou et Lastourville

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Une équipe mixte constituée des agents de la Police des Investigations Judiciaires de l'Ogooué-Lolo et des agents de la Direction Provinciale des Eaux et Forêts de ladite province, ont interpellé le vendredi 11 septembre écoulé, trois (3) individus en pleine transaction d’ivoire d’éléphant et d’une peau de panthère, dans deux villes de la province de l’Ogooué-Lolo.

Trois (3) présumés trafiquants d'ivoire, Jean Loïc Ngoyabi, Aimé Pamphile Iyengue et Bonezi Buenos Baka Malamba, tous de nationalité gabonaise, ont été interpellés vendredi dernier en après-midi, en flagrant délit de détention et commercialisation d'ivoire, par les agents de la Police des Investigations judiciaires, les agents de la Direction provinciale des Eaux et forêts et ceux de l'ONG Conservation justice, dans les communes de Koulamoutou et Lastourville, dans la province de l'Ogooué-Lolo.

L'équipe a mis en œuvre une opération conjointe permettant la saisie de quatre (4) pointes d'ivoire et d'une (1) peau de panthère. Deux espèces intégralement protégées par la loi. 

Cette arrestation a été rendue possible grâce à un signalement donné par une personne de bonne foi. D'après l'informateur du dossier, la première arrestation concernait Jean Loïc Ngoyabi et Aimé Pamphile Iyengue, dans la ville de Koulamoutou. Les indélicats ont été pris “au moment où le premier cité s'apprêtait à vendre les quatre (4) pointes d'ivoire et la peau de panthère, pendant que le second assistait à ladite vente. À la lumière des déclarations faites par Jean Loïc Ngoyabi, son complice Bonezi Buenos Baka Malamba a été désigné comme co-propriétaire des pointes d'ivoire qu'ils auraient ensemble ramassées en forêt. Ce dernier a été interpellé à son tour une heure plus tard à Lastourville où il attendait sa part d'argent issue de la vente de l’ivoire”, a fait savoir l’informateur. 

Les trois (3) présumés trafiquants ont été conduits dans les locaux de la Police Judiciaire à Koulamoutou où ils sont actuellement gardés à vue en attendant d'être déférés devant la formation spéciale du tribunal de Libreville. Ils risquent jusqu'à dix ans de prison.

Chancelle Biket Onanga 
 

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