Les Mamboundouistes incrédules à «l’appel à la paix des braves»

Le courant politique de l’Union du peuple gabonais (UPG), les Mamboundouistes, ont dans un communiqué publié, le dimanche 28 mars écoulé, exprimé leurs doutes concernant l’application des éventuelles conclusions qui émaneraient de «l’appel à la paix des braves», formulé par une soixantaine de partis politiques de la Majorité et de l’Opposition, membres du Conseil national de la démocratie (CND), en vue de sortir de la crise sociopolitique et économique qui sévit, selon eux, au Gabon.

«Les Mamboundouistes restent dubitatifs quant à l’application intégrale des résolutions qui sortiraient de cet énième Dialogue qui, pourtant, devrait permettre à raffermir d’avantage notre vivre ensemble, au regard des effets socio-économiques négatifs liés à la Covid-19 sur notre quotidien, et de la non concrétisation intégrale de l’offre politique proposée par le Chef de l’Exécutif aux populations gabonaises depuis son accession à la magistrature suprême en 2009», a formulé, au nom de ses pairs, le Secrétaire exécutif de ce courant, Guy Constant Titus Koumba. 

Pour eux, les inquiétudes exprimées par ces partis politiques, concernant le climat délétère qui empiète sur le vivre ensemble des gabonais et gabonaises, paraissent légitimes. D’où selon eux, le désir conscient des initiateurs de l’appel à la paix des braves dans l’objectif  d’aplanir les divergences qui devraient permettre au Gabon de faire un «saut qualitatif» vers la démocratie. 

Toutefois, ils remettent en cause l’intérêt et le contenu factuel à donner à ce second «appel à la paix des braves», en faisant références aux précédentes concertations politiques qui, selon eux, n’auraient pas porté leurs fruits, d’où leurs scepticisme vis-à-vis de ce énième appel.

Rappelons que, c’est au regard au climat sociopolitique délétère qui prévaut au Gabon, que le Secrétaire général exécutif du Bloc démocratique chrétien (BDC), Guy Christian Mavioga, avait initié, le 22 février dernier, «l’appel à la paix des braves», par la suite approuvé une soixantaine de partis politiques représentés au CND.

DT