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Le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), par l’entremise de son porte-parole, Stéphane Germain Iloko Boussengui, a condamné, au cours d’un point de presse tenu ce vendredi à Libreville, les propos tenus par l’opposant Jean Ping, le 28 février dernier, sur la chaîne de télévision publique française France 24, appelant à un coup d’Etat et à l’insurrection populaire.
«Le Parti démocratique gabonais condamne avec la plus grande fermeté cette déclaration», a-t-il déclaré.
Pour le PDG, «ces propos récurrents de monsieur Jean Ping témoignent de sa volonté de mettre à mal le socle républicain et la cohésion sociale de notre pays».
Aussi, le PDG qui, a rappelé son attachement à la paix civile et au respect de l’ordre constitutionnel, relève que le seul et unique moyen d’accéder au pouvoir reste la voie élective.
Tout en déclinant sa responsabilité de ne pas être responsable de l’isolement politique de Jean Ping, le PDG estime que «le traumatisme provoqué par les départs successifs de ses principaux politiques de ses rangs, ne saurait justifier la radicalisation de son discours».
Pour le parti au pouvoir, cette sortie constitue une tentative désespérée de se relancer, en perspectives de la présidentielle de 2023.
Et, soucieux de sa responsabilité devant le peuple gabonais et garant de l’héritage de paix et de concorde légués par les pères fondateurs Léon Mba et Omar Bongo, le PDG dit ne pas pouvoir tolérer les propos de Jean Ping.
D’où, par la voix de son porte parole, il invite l’ensemble de ses militants ainsi que la communauté nationale à faire preuve de discernement.
Stéphane NGUEMA/AGP
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