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Arrestation de Jean Rémy Yama: le SNEC condamne fermement et en appelle à la mobilisation

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Jean Rémy Yama

Le Syndicat national des enseignants chercheurs (SNEC) vient de monter au créneau pour «condamner avec fermeté» l’arrestation et l’incarcération de son président, Jean Rémy Yama, placé sous mandat de dépôt depuis le mercredi 2 mars dernier à la prison centrale de Libreville, au Gros Bouquet.

C’est à travers un communiqué de presse que le Syndicat national des enseignants chercheurs a réagi, ce vendredi 4 mars, sur cette incarcération de leur leader.

Alors que la toile s’est enflammée au lendemain de la mise sous mandat de dépôt de Jean Rémy Yama, le Snec a rompu le silence pour en appeler à la «mobilisation en vue de sa libération».

Selon le communiqué, l’organisation syndicale attire en effet l’attention de la Présidente de la Cour constitutionnelle, garante des droits fondamentaux de la personne humaine et des libertés publiques sur cet état de fait.

Jean Rémy Yama a été mis sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville, suite aux plaintes de quatre de ses collègues de l’Université des Sciences et Techniques de Masuku (USTM) qui l’accusent d’escroquerie et abus de confiance dans l’affaire SCI Serpentin.

Le syndicat ne comprend pas qu’un dossier, pourtant classé sans suite en 2018 par l’ancien procureur de la République, Olivier Nzaou puisse refaire surface.

Les plaintes avaient été déposées par les quatre enseignants, Thierry Ekogho Blanchard, Touré Ibrahim Abdouramane, Thomas Makani, Daudet Samson Mve Medza. C’est donc lorsque les deux derniers cités portent plaintes de nouveau que Jean Rémy Yama sera arrêté par la police de l’Air de l’aéroport international Léon Mba de Libreville puis écroué à la prison du Gros Bouquet.

«Pour rappel, la société immobilière Serpentin regroupe trois cent seize (316) sociétaires tous appartenant au Syndicat National des Enseignants et Chercheurs dont soixante (60) résidences sont habitées et treize (16) en travaux», souligne le communiqué.

Ajoutant que «Thierry Blanchard Ekogho est propriétaire de la parcelle nº418 sur laquelle est érigée une bâtisse d’une valeur de trente millions de francs CFA (30. 000.000 francs) sur les quarante millions de francs CFA (40.000.000 francs) déposés. Un chèque de 10 millions de francs CFA (10.000.000 francs) lui a été proposé en guise de remboursement qu’il a refusé; Touré Ibrahim Abdouramane a déposé trois millions de francs CFA (3.000.000frs ) et est propriétaire de la parcelle nº E576 sur laquelle est déjà érigée un sous bassement estimée à une valeur de dix millions de francs CFA (10.000.000frs); Thomas Makani est propriétaire de la parcelle nº E464 et a déposé trois millions de francs CFA (3.000.000 frs); Daudet Samson Mve est propriétaire de la parcelle nº250 et a déposé un million de francs CFA (1.000.000 francs) correspondant au droit à la parcelle».

«Soulignons que les plaintes antérieures de 2018 d’Ekogho Blanchard Thierry et Touré Ibrahim Abdouramane ont été chassées sans suite par l’ancien procureur de la République, Olivier Nzaou. Tandis que celles du président Jean Rémy Yama déposées contre ces mêmes plaignants sont curieusement restées sans suite», poursuit le communiqué.

WAN/AGP

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