Société & Culture

Le ministre de la Justice s’imprègne des conditions d’apprentissage des élèves Magistrats et Greffiers

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Le ministre de la Justice, Erlyne Antonela Ndembet Damas pendant la visite à l'ENM.

Libreville, 13 Octobre (AGP) – Au terme de la cérémonie solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux, le lundi 10 octobre 2022 dernier, au Tribunal de Première Instance de Libreville, Erlyne Antonela Ndembet Damas, ministre de la Justice, Garde des Sceaux, chargé des Droits de l’Homme et de l’Égalité des Genres, s’est rendue à l’École Nationale de la Magistrature pour s’imprégner des conditions de formation des élèves Magistrats et Greffiers.

La visite du ministre de la Justice à l’Ecole Nationale de la Magistrature (ENM) s’inscrivait dans le cadre des visites régulières des administrations et entités placées sous sa tutelle. Celle-ci lui aura notamment permis de s’imprégner des conditions de formation des élèves Magistrats.

Accueillie à son arrivée dans l’enceinte de l’École nationale de la Magistrature par le Directeur Général, Pierre Ndong Aboghé, la Garde des Sceaux a eu droit à une visite guidée dans les différentes composantes de l’ENM. Que ce soit dans les bureaux administratifs, les salles de cours où elle a eu à échanger avec les étudiants, la bibliothèque, la salle informatique et l’espace prévu pour abriter la nouvelle annexe, le constat est le même.

Connue pour être le sanctuaire du pouvoir judiciaire qui poursuit un idéal d’efficacité et de bonne justice. La nécessité de revoir les programmes de formation, en y intégrant les cours qui tiennent compte de l’éthique et de la déontologie des personnels judiciaires pour mettre fin à la crise de confiance entre le justiciable et les Magistrats, a été présentée au ministre de la Justice par le directeur de l’École.

Il ambitionne de renouer les partenariats avec l’École Nationale de la Magistrature de Bordeaux, l’École de Greffiers de Dijon et l’École supérieure de Magistrature (ERSU) de Porto-Novo au Bénin, dans le cadre de l’OHADA. Le but étant d’éviter à l’ENM d’être en marge de la communauté juridique et judiciaire internationale. Une ambition à laquelle se greffe la volonté de s’ouvrir aux formations dont celle d’huissiers de Justice et des agents de la Sécurité Pénitentiaire.

Les Magistrats et Greffiers gabonais ont vocation à travailler dans les juridictions internationales telles que la Cour Pénale Internationale (CPI), la Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA), la Cour de Justice de la CEMAC et ERSUMA. Cette ambition lui parait bénéfique, a-t-il précisé, au terme de la visite du membre du Gouvernement.

L’ENM sera dotée d’une annexe plus grande devant abriter une bibliothèque aux normes requises et fournie, une salle de conférences, une salle de simulation d’audiences pour asseoir la formation des Magistrats qui en sortiraient, une salle multimédias interconnectée à internet, une cafétéria, un restaurant.

M. Pierre Ndong Aboghé est revenu sur les avancées et autres acquis obtenus au niveau de l’École grâce à l’implication des plus hautes autorités, en tête desquelles le président de la République, par ailleurs Président du Conseil Supérieur de la Magistrature et le Premier ministre, Chef du Gouvernement.

Il s’agit, entre autres, du budget annuel de l’École qui a été revu à la hausse, de la valorisation des bourses pour les élèves magistrats et greffiers, du nombre des pensionnaires à la hausse, soit 240 élèves Magistrats et Greffiers, pour répondre au déficit des personnels judiciaires, notamment au sein des juridictions judiciaire et administrative.

CBO/FSS

Chancelle BIKET ONANGA

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