Économie

Lancement de la deuxième phase du Projet de Développement agricole et rural

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Afin de tendre vers la sécurité alimentaire, le ministre de l’Agriculture, de l'Elevage, de la Pêche, de l'Alimentation, Biendi Maganga Moussavou, a lancé le mardi 11 août écoulé par visioconférence, la deuxième phase du Projet de Développement Agricole et Rural (PDAR2) dans trois provinces. 

Le Gabon, dans la perspective de réduire de moitié les importations des denrées alimentaires à l’horizon 2023, vient de lancer le Projet de Développement Agricole et Rural Phase 2 (PDAR2) qui a impacté, dans sa première phase, plus de 317 villages entre 2006 et 2017 dans la province du Woleu-Ntem.

Au regard de ce succès qui a valu plus de 8 milliards de F CFA à l’Etat gabonais, le ministère de tutelle, en partenariat avec le Fonds international de développement agricole (FIDA), vient d’étendre ce projet dans deux autres provinces notamment la Ngounié et l’Ogooué-Ivindo.

Cofinancé à hauteur de 13 milliards de francs CFA par le Gabon et le FIDA, le PDAR 2, selon le ministre de l’Agriculture, permettra d’atteindre 171 villages et couvrir 7000 ménages, soit environ 20 000 personnes et engendra la création de 250 entreprises agricoles qui généreront 2700 emplois dans les trois provinces.

«C’est la matérialisation d’une confiance des bailleurs de fonds internationaux au Gabon et constitue une victoire pour le gouvernement, qui continuera sa lutte contre l’exode rural afin de permettre une véritable autonomisation des populations», a fait savoir Biendi Maganga Moussavou.

Cette seconde étape, selon lui, va aboutir vers la finition des centres d’affaires et de groupage pour l’amélioration des conditions d’accessibilité et de commercialisation des produits agricoles dans les bassins de production.

L’objectif à long terme serait l’élévation, de façon durable, des revenus de la sécurité alimentaire, et la nutrition des petits producteurs, femmes et jeunes de ces trois provinces. Ceci, à travers l’aménagement de l'environnement des politiques agricoles, en vue d’une augmentation des investissements publics et privés, grâce à un système efficace et durable permettant d’élaborer, de mettre en œuvre et de suivre les politiques et stratégies sous-sectorielles. Sans oublier la promotion des actions économiques et l’entrepreneuriat dans les filières agropastorales porteuses.

Dans sa première phase, le PDAR a permis de financer 793 microprojets dans tous les domaines d’activités des filières cibles à savoir le manioc, la banane et l’arachide. 

Florine Angue

 

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