Société & Culture

La validation des rapports et droits de l’Homme en débat à Libreville

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Les parties prenantes à l'atelier et le ministre de la justice posant pour la posterité

LIBREVILLE, 19 septembre (AGP)- Le ministre de la justice, Garde des Sceaux, chargé des Droits de l’Homme et de l’Egalité des Genres, Erlyne Antonela Ndembet Damas, a ouvert ce lundi 19 septembre 2022, à Libreville, les travaux de l’atelier d’appui à la validation des rapports périodiques sur les droits économiques, sociaux et culturels, la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants et le Document de base commun.

Le présent atelier se veut un creuset d’échanges, de validation, avec tous les acteurs dans l’amélioration de la situation des droits de l’Homme au Gabon. L’objectif général est l’appui à la finalisation de deux rapports périodiques au titre des conventions contre la torture, les traitements cruels, inhumains et dégradants, le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels ainsi que amorcer le processus de l’Examen périodique universel (EPU) et l’actualisation du Document de base commun.

Les experts, ici présents ainsi que les représentants des organismes internationaux pionniers, présenteront leurs expériences basées sur les meilleures pratiques, en vue d’appuyer la République Gabonaise à compléter les informations supplémentaires aux deux rapports et à les valider pour pouvoir les soumettre au courant de l’année 2022. Cela permettra l’actualisation du Document de base commun.

Pendant ces cinq jours, ils devront s’accorder sur la fiabilité et le contenu des différents rapports qui seront ensuite transmis au gouvernement pour adoption avant leur soumission à l’évaluation des mécanismes des droits de l’Homme.

Accusant du retard quant à la soumission de certains rapports périodiques devant les organes conventionnels, la ministre de la justice, Erlyne Antonela Ndembet Damas a réaffirmé que l’État Gabonais est engagé à respecter, protéger et réaliser les droits fondamentaux reconnus à l’Homme.

La Garde des Sceaux a réitéré que cet atelier s’inscrit dans la droite ligne de la politique générale du Gouvernement et de l’intérêt qu’il accorde aux respects de ses engagements internationaux en matière des droits de l’Homme.

Pour la coordinatrice résidente du système des Nations Unies au Gabon, l’objectif est de renforcer la coopération entre le Gabon et les mécanismes internationaux des droits de l’Homme. D’après elle, le Gabon sera l’un des premiers pays à être examiné le 24 janvier 2023, dans le cadre de son 4ème cycle, au titre de l’examen périodique universel.

 »Je tiens à souligner que ce comité interministériel devrait être maintenu même au-delà de la phase des rédactions de ces importants rapports et de leur validation. C’est parce que justement, la question doit être focalisée sur l’exécution, l’action qui est nécessaire par rapport aux recommandations », a-t-elle dit, avant d’encourager le Gabon à poursuivre ses efforts en vue de mettre en place ce comité interministériel permanent sur les droits de l’Homme qui devrait être au plus haut niveau.

CBO/CEM-AGP

Chancelle BIKET ONANGA

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