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La société civile gabonaise à l’école de la norme ITIE

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Un atelier de formation pour le renforcement des capacités de la société civile gabonaise sur la norme Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE) 2019 s’est ouvert ce mardi 3 août à Libreville. Objectif : améliorer les capacités des participants en matière de gouvernance du secteur extractif.

 

Du 3 au 5 août prochain, les acteurs de la société civile gabonaise renforcent leurs capacités sur la maîtrise de la norme ITIE 2019. Cet atelier de formation, organisé par l’ONG Publiez ce que vous payez (PCQVP/PWMP), avec le concours du Groupe intérêt ITIE Gabon, se déroule à la salle  »Arche de l’alliance », sise derrière le camp de Gaulle, dans le 1er arrondissement de Libreville.

Cette rencontre, à laquelle prend par une trentaine des participants (par session) issues de la société civile, de l’administration publique et des entreprises privées, notamment des mines, du pétrole, du bois, de l’environnement, de la presse publique et privée, a entre autres pour objectif d’améliorer les capacités des participants en matière de gouvernance du secteur extractif gabonais.

Cette concertation vise en outre la mise en place d’un cadre consensuel devant régir les relations entre les  différents acteurs, pour rendre leur présence  plus efficiente au processus ITIE. Le contexte sanitaire actuel ne permettant pas à ce qu’un grand nombre de participants y prennent part, chaque organisation n’a eu droit qu’à un seul représentant.

Les travaux ont été ouverts par le Coordonnateur national de PCQVP Gabon, Paul Aimé Bagafou, en présence de la présidente du Groupe intérêt ITIE Gabon, Léontine-Tania Oyouomi-Loumbou Epse Bibey, et du représentant résident du Fonds monétaire international (FMI), Marcos Poplawski-Ribero.

Il faut relever que cette séance de formation fait suite à l’exclusion en  février 2013  du Gabon de l’ITE, pour n’avoir pas publié plusieurs rapports, en dépit des multiples rappels à l’ordre du secrétaire international de l’Initiative basée à Oslo, en Norvège.

Cette formation permet ainsi de préparer le retour du Gabon dans cette organisation qui œuvre pour la bonne gouvernance des ressources issues du secteur extractif.

Laure NGOLO LEPE

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