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Dégradation de la route Libreville-Franceville : vers la pénurie des denrées alimentaires dans le Haut-Ogooué

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Franceville, 12 Nov. (AGP) : Les opérateurs économiques éprouvent depuis quelques temps d’énormes difficultés à rallier l’axe Libreville-Franceville, chef-lieu de la province du Haut-Ogooué, à cause du piteux état de la route qui entrave fortement leurs activités et crée des pénuries des produits consommables au grand désarroi des populations.

Les transporteurs des denrées alimentaires et autres marchandises sont confrontés, depuis quelques temps, à des difficultés de transport liées à la dégradation avancée de la route. Une situation fortement déplorable au grand désarroi des opérateurs économiques qui ravitaillent la province, mais aussi les populations qui en pâtissent.

Après l’huile de cuisine de la marque ‘’Cuisin’or’’, plusieurs autres produits consommables se font déjà rare sur la marché altogovéen, notamment les bouteilles de gaz butane, les matériaux de construction tels que les tôles, les produits laitiers de l’entreprise Sigalli (Yaourt).

Selon le responsable de Loulou Gel à Franceville, M HAMADA TSIOBA, l’un des grossistes de la province, cette situation de pénurie serait due à la qualité de la route principalement, mais également à la faible production d’huile par la société Olam Gabon, pour ce qui est de l’huile ‘’Cuisin’or’’.

«Présentement, il y a beaucoup de camions garés à la Lopé et Ndjolé, près de 150, remplis de marchandises diverses et qui ont du mal à rallier la province du Haut-Ogooué, à cause de l’état très dégradé de la route. Et passer par un autre itinéraire, sous-entend, qu’il faut débourser un surplus sur le transport, soit près d’un million, alors que l’Etat nous impose des prix à respecter. Nous rappelons que l’état actuel de la route engendre déjà l’absence de plusieurs produits sur le marché. Car, les nombreux stocks que nous avons sont en train de s’épuiser. Je demande à l’Etat gabonais de nous accompagner en trouvant un consensus favorable aux différents problèmes que nous rencontrons», a expliqué l’opérateur économique.

Par ailleurs, au vu du coût élevé de la voie ferrée et de la voie aérienne, la route reste l’unique choix pour le ravitaillement en produits alimentaires, en matériels sanitaires, et autres types de marchandises. A cet effet, le moindre souci de cette voie bloque l’économie à l’intérieur du pays.

ZSO/CSAM/FSS

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