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Gabonais de l’étranger : Guy Roger Nzamba ou la passion des arts martiaux

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Guy Roger Ndzamba est actuellement le seul africain le plus gradé en Choi Kwang Do.

Passionné d’arts martiaux depuis son plus jeune âge, Guy Roger Nzamba est un gabonais, ceinture noire, 5ème Dan de Choi Kwang Do, vivant à Atlanta aux Etats-Unis, où il a fait ses premiers pas dans cette discipline en 2002. Aujourd’hui, instructeur en chef et directeur technique pour les Etats-Unis, dans cet art martial, l’un de ses projets est de faire connaître et répandre le Choi Kwang Do en Afrique, et particulièrement au Gabon.

C’est pour poursuivre ses études supérieures, que Guy Roger Nzamba est arrivé à New York aux États-Unis en décembre 1998, où il étudiait l’informatique. Contraint par la suite de quitter cette ville à cause des attentats du 11 septembre 2001, il se rendra chez son frère aîné à Atlanta, dans l’Etat de la Géorgie, où il va renouer avec les arts martiaux, qu’il avait pratiqués durant son enfance au Gabon.

«C’est en cherchant du travail, que j’ai vu l’école de Choi Kwang Do, et que j’ai décidé de renouer avec les arts martiaux, que je pratiquais déjà depuis le pays, notamment le Judo, le Taekwondo, le Full contact. J’ai toujours été un passionné des arts martiaux», a confié l’instructeur gabonais.

De fil en aiguille, il intègre cette école d’Atlanta, où il apprend le Choi Kwang Do, qui à cette époque représente une discipline toute nouvelle pour lui.

«Le Choi Kwang Do est un art martial basé sur des principes scientifiques, développé pour promouvoir la santé physique et bien sûr l’autodéfense. Les mouvements séquentiels maximisent les possibilités de produire plus de force en utilisant votre corps. Je dirai que c’est une discipline facile à apprendre, dont l’initiation peut débuter dès l’âge de 4 ans. Cet art a été développé en 1987 par un grand maître qui excellait d’abord dans le Taekwondo», a-t-il indiqué.

Si aujourd’hui Guy Roger Nzamba semble avoir trouvé sa place et sa voie dans la pratique de cette discipline, il a toutefois confié que son parcours n’a pas été sans embûches. Entre difficultés financières et la poursuite de son cursus universitaire, le jeune homme a dû travailler dur pour parvenir aux objectifs qu’il s’était fixés.

«Les difficultés j’en ai eues beaucoup. Au début, j’avais du mal à payer mes cours d’entrainement, puisqu’en même temps je continuais mes études. J’ai été financé par mon grand frère pendant un moment, avant de trouvé du boulot. J’ai donc approché l’un des maîtres pour demander à poursuivre les entraînements gratuitement, avec en contrepartie de m’occuper du nettoyage de la salle (le Dojo), où on s’entrainait. En acceptant ma requête, j’ai par la suite été intégré dans le programme pour devenir instructeur, puis dans l’équipe de démonstration. A partir de là, j’ai commencé à participer à des séminaires avec les autres membres de l’Equipe», a-t-il raconté

Celui qui a remporté 3 fois les titres de champion du monde en individuel pour le Gabon et 4 fois celui de champion du monde avec l’équipe de démonstration dont il est le capitaine aux Etats-Unis, il doit sa réussite dans cet art, à sa détermination, sa persévérance et surtout sur «un esprit indomptable, qui m’a permis d’accomplir ma vision et mes rêves».

DT

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