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Jeune gabonaise partie en Chine il y a trois ans pour poursuivre des études de commerce international dans une université de la province de Zhejiang (Est), Fatou Farela Sandza, y a créé sa boutique en ligne, « Original Fashion Lovers ». Actuellement, la jeune femme est sur le point de lancer son entreprise d’import-export.
Les Gabonais de la diaspora se lancent de plus en plus dans l’entrepreneuriat, en sus de leurs emplois ou études. Peu importe leurs pays d’accueil, nos compatriotes sont présents notamment dans le E-commerce, la création etc. C’est le cas de Fatou Farela Sandza connue sur la toile sous le nom de « Farela Diamant », du fait de son activité commerciale. Fatou Farela Sandza est l’une de ces jeunes gabonaises, qui en plus de ses études, s’est lancée dans les affaires. Résidant en Chine depuis trois ans, la jeune femme y a également vu l’opportunité de se lancer dans la vente en ligne en créant sa boutique « Original Fashion lovers », avant de basculer quelques temps après dans la vente en gros.
« J’ai commencé petit à petit, avec la vente en détail de vêtement, sacs, chaussures et accessoires. Au fil du temps, j’ai évolué et je me suis plus concentrée sur mon activité. En voyant mon évolution, des jeunes filles m’ont dit qu’elles souhaitaient également se lancer dans le business, mais déplorent le fait de ne pas avoir suffisamment de moyens pour débuter une activité. C’est à ce moment que j’ai eu l’idée de la vente en gros« , a-t-elle confié.
De cette vente, elle brade divers produits à travers le concept dénommé « alerte, on liquide », sur une période définie.
« Je dis souvent à mes clients qu’ils peuvent commencer avec un capital de 50 mille francs en leur indiquant ce qu’ils peuvent acquérir avec cette somme, et à combien ils peuvent revendre les articles« , explique-t-elle, heureuse d’avoir poussé plusieurs jeunes filles dans le commerce.
Aujourd’hui, la jeune femme dit bien gagner sa vie, au point où elle se prend totalement en charge. Hormis les particuliers, plusieurs entreprises font également appel à ses services en dehors du Gabon.
« Plusieurs entreprises me contactent pour acheter leur marchandise, notamment des machines utilisées dans les designs du bois, du matériel de construction etc. Aujourd’hui je signe de très bons contrats avec des entreprises au Gabon et partout ailleurs. Du coup, je voyage beaucoup, pour envoyer ces marchandises ou pour remplir des conteneurs », a-t-elle poursuivi.
Celle qui de fil en aiguille a agrandi sa clientèle, encourage les jeunes filles en particulier à entreprendre pour être autonome financièrement. Actuellement, Farela entreprend de mettre sur pied une entreprise d’import-export, avec son compagnon, exerçant également dans le domaine du E-commerce.
DT
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