LIBREVILLE, 5 juillet 2025 (AGP) – Le Vice-Président de l’Union du Peuple Gabonais (UPG), Jean Claude Kombila Malwangu, a tenu ce samedi une déclaration au siège du parti à Libreville, visant à clarifier la position officielle de l’UPG à la suite de la cérémonie de signature du procès-verbal entérinant la fusion-absorption entre l’UPG, l’UPGL, l’US et le FER, a constaté l’Agence Gabonaise de Presse.
Cette sortie intervient dans un contexte de consultations menées par d’anciens militants désireux de réunifier les forces issues de l’UPG dans le but de relancer le parti sur l’échiquier politique national.
«Un tel projet est louable s’il permet à l’UPG de redevenir une force politique majeure, comme du temps du président Pierre Mamboundou. Mais toute reconstruction doit reposer sur des bases saines », a déclaré Jean Claude Kombila Malwangu.
Il a rappelé que de nombreux cadres ont quitté le parti en raison du non-respect, par l’ancien président Mathieu Mboumba Nziengui, de son engagement d’organiser un congrès à la date prévue. Il s’est appuyé sur l’article 14 des statuts du parti, précisant qu’en cas de non-organisation du congrès un mois avant la fin du mandat du président en exercice, l’intérim revient au secrétaire général.
Jean Claude Kombila a insisté sur le fait que tout retour au sein du parti doit respecter la procédure d’adhésion et passer par le secrétariat exécutif. Selon lui, les anciens membres ayant participé à la fusion-absorption ne peuvent plus se prévaloir du titre de président, ce statut étant annulé de fait par leur démarche.
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