Économie

Gabon/Habitat : la nécessité de s’adapter aux changements climatiques

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Le ministre délégué aux Eaux et Forêts, Michel Stéphane Bonda lors de son allocution à la journée portes ouvertes.

LIBREVILLE, 11 octobre (AGP)-La journée portes ouvertes, organisée lundi 10 octobre à Libreville, par le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme dans le cadre de la célébration en différé de la Journée mondiale de l’Habitat, a permis au ministre délégué aux Eaux et Forêts en charge de l’Environnement, d’interpeller l’opinion nationale sur la nécessité d’adapter les villes à l’évolution du climat.

Organisée sous le thème « l’assistance à l’auto-construction : un outil favorable au développement durable et à la promotion du logement social au Gabon », cette journée portes ouvertes a constitué une occasion pour le ministre délégué aux Eaux et Forêts, chargé de l’Environnement, Michel Stéphane Bonda, de sensibiliser aux enjeux en matière de lutte contre les changements climatiques.

« Le Gabon ne déroge pas à ce contexte mondial et devra également faire face à la complexité des interactions entre le développement urbain et la dynamique environnementale », a souligné le membre du gouvernement, relevant que le Gabon fait partie des 30 pays les plus urbanisés au monde, avec plus de 85% de sa population vivant dans les villes, dont 60% le long du littoral.

Il a de ce fait, appelé au « changement de paradigme en matière de développement immobilier et urbain ». Car, a-t-il insisté,
« ceci n’est pas une option, mais une nécessité. C’est notre devoir vis-à-vis des générations futures ».

Pour le ministre délégué à l’environnement, l’adaptation aux défis écologiques et sociaux, rime avec la conception de plan d’aménagement durable et la construction de nos villes, à base des matériaux appropriés au climat équatorial, pluvieux et aux vents marins.

Prenant l’exemple de la zone nord de Libreville, Michel Stéphane Bonda a estimé que le développement de cette partie de la capitale gabonaise doit être intégré dans son environnement fait de mangroves et de cours d’eaux. Idem pour les villes de Port-Gentil (Sud-ouest) et Mayumba (Sud) dont la résilience doit être renforcée face à la montée des eaux et à l’érosion côtière. Non sans évoquer le cas de la récente inondation enregistrée à Mimongo, province de la Ngounié (dans le sud du Gabon).

« C’est pourquoi notre département met tout en œuvre pour s’assurer que tout projet de développement fasse l’objet d’une évaluation environnementale assortie d’un plan de gestion environnemental, comme l’exige notre code de l’environnement », a indiqué Stéphane Bonda. Tout en interpellant les spécialistes (urbanistes, architectes, agences immobilières, ingénieurs) à comprendre leur responsabilité en matière d’adaptation au climat.

L’autorité ministérielle Il a également précisé que les services techniques de l’environnement ont engagé, en août de cette année, des discussions avec l’Ordre gabonais des architectes (OGA), aux fins de développer une approche plus écologique du développement urbain.

HUN/VEM/FE

Valerie EZEME MBO

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