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Femmes kidnappées au Burkina Faso : l’ONU exige leur libération

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Femmes du Burkina Faso (Image d'illustration) . AFP.

Libreville, 16 janvier(AGP)-Une cinquantaine de femmes ont été enlevées jeudi et vendredi de la semaine écoulée par « des groupes armés terroristes » dans deux localités au nord et à l’ouest de la commune d’Arbinda (nord) au Burkina Faso. Les recherchent se poursuivent et l’Onu exige leur libération.

Selon des sources concordantes locales, l’enlèvement s’est fait en deux temps avant que l’alerte ne soit donnée par celles qui ont réussies à s’échapper et regagner Arbinda. « Mais en dépit des opérations de recherche dans la zone, ces femmes n’ont pas encore été retrouvées », confie un ressortissant de la localité qui a requis l’anonymat, cité par RFI.

Lundi, le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Volker Türk a exigé « la libération immédiate et inconditionnelle de toutes les femmes enlevées », appelant les autorités burkinabè à « mener rapidement une enquête efficace, impartiale et indépendante pour identifier les responsables et leur demander de rendre des comptes ».

La France a de son côté a  condamné l’enlèvement de ces femmes « avec la plus grande fermeté », et appelé « à leur libération immédiate », tout en réaffirmant « sa solidarité ainsi que son engagement aux côtés du Burkina Faso ».

Ces femmes ont été enlevées jeudi et vendredi par « des groupes armés terroristes » dans deux localités au nord et à l’ouest de la commune d’Arbinda (nord), a indiqué lundi le gouverneur de la région du Sahel, le lieutenant-colonel Rodolphe Sorgho, cité par TV5monde.

‘’Dès leur disparition signalée, des recherches ont été entreprises en vue de retrouver l’ensemble de ces victimes innocentes, saines et sauves », a-t-il ajouté dans un communiqué.

Des recherches sont en cours pour retrouver les victimes de ce kidnapping d’une ampleur inédite dans ce pays miné par les violences jihadistes.

Arbinda et ses environs sont régulièrement le théâtre d’attaques jihadistes meurtrières (80 morts en août 2021, 42 fin 2019). Mais des enlèvements d’une telle ampleur, en particulier visant des femmes, constituent une nouveauté au Burkina, selon plusieurs observateurs.

AL/VEM (RFI, TV5MONDE)

Valerie EZEME MBO

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