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Faits divers : un gendarme meurt au cours d’une bagarre avec sa concubine

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Ndjila Dandy Vincent, adjudant de gendarmerie de son vivant.

Ndjila Dandy Vincent, adjudant de gendarmerie, en poste dans une unité de Libreville, a trouvé la mort dans la nuit de mercredi à jeudi aux environs de cinq heures du matin. Une bagarre entre le corps habillé, rentré la veille dans la nuit avec sa petite amie, serait à l’origine de son décès.

Selon les témoignages recueillis, l’adjudant de gendarmerie est rentré sous l’emprise d’alcool. Une dispute a éclaté entre ce dernier et sa copine. Dans la maison, les deux jeunes gens ont fermé les portes et ont commencé à se battre. Ils tenaient tous les deux des couteaux de cuisine. Tout à coup, Dandy a commencé à crier «au secours, sauvez-moi !».

C’est ainsi qu’un voisin, gendarme lieutenant, s’est rapproché du domicile du disparu au Gros Bouquet. Sur les lieux, le pandore va, stupéfait, trouver son collègue étendu au sol et gisant dans une mare de sang avec un enfant de moins de deux ans sur son ventre. Pris de panique, le jeune officier va solliciter de l’aide pour transporter le blessé dans une structure hospitalière.

La présumée meurtrière actuellement aux arrêts.

Deux jeunes hommes vont alors se joindre à lui, première destination à Louis, dans le premier arrondissement de Libreville, où ils vont conduire Dandy dans une clinique, mais malheureusement, la prise en charge va s’avérer difficile au regard de la gravité de la blessure.

Avec le blessé qui, selon le même témoignage d’un proche, respirait encore, la deuxième option va être la clinique El Rapha. Sur les lieux, même constat, la clinique El Rapha, du moins les médecins trouvés vont les conseiller de se rendre plutôt au Centre hospitalier universitaire d’Owendo, structure hospitalière appropriée pour la prise en charge de ce genre de cas.

Une caution, alors que le pronostic vital est engagé, va être exigée. Une négociation, en vain, sera faite. Le personnel du CHU d’Owendo va être formel. Pas de caution, pas d’acte. Mais par contre, une ordonnance sera prescrite. N’ayant pas des moyens financiers au moment des faits, les trois secouristes vont repartir à la maison et remettre l’ordonnance à la concubine de Dandy qui, prise de panique, va fermer toutes les portes et fondre dans la nature avant son arrestation quelques heures après l’annonce du décès du jeune Ndjila Dandy Vincent et dont les mobiles de la rixe ne sont toujours pas connus. Lesquels seront certainement révélés ce jour lors de l’audition de la présumée meurtrière.

ASN/AGP-Libreville

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