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Electricité: vers la construction d’une centrale thermique de 120 mégawatts à Owendo

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Une convention de concession pour la réalisation du projet « Orinko », relatif à la construction d’une centrale thermique à gaz naturel de 120 Mégawatts, dans la commune d’Owendo, a été signée ce mercredi 22 septembre, à l’immeuble Arambo (siège du ministère gabonais de l’Economie) à Libreville, entre l’Etat gabonais et la société finlandaise Wartsila. 

La financement de ce projet se fera dans le cadre d’un partenariat public-privé, entre l’Etat gabonais représenté par les ministères de l’Energie, de l’Economie, du Budget, de la Promotion des investissements d’une part, et le groupement Fonds gabonais d’investissement stratégique (FGIS) et Wartsila, d’autre part. Sans donner plus de précisions sur le coût du projet, le ministre d’Etat en charge de l’Energie, Alain-Claude Billié-by-Nzé, a déclaré que les financements sont conséquents.

Pour lui, cette cérémonie de signature de la convention constitue « une étape majeure dans la mise en œuvre du Plan d’accélération de la transformation (PAT), qui ambitionne d’augmenter la capacité de production d’énergie de 250 mégawatts supplémentaire à l’horizon 2023« . Elle obéit également au plan sectoriel électricité, composante du Plan stratégique Gabon émergent, en vue de parvenir à une offre d’énergie abondante et accessible au plus grand nombre de compatriotes vivant en zones urbaine, périurbaine et rurale, à l’horizon 2025.

D’une capacité de 120 mégawatts, la future centrale thermique à gaz naturel d’Owendo, au sud de Libreville, devra répondre au déficit structurel du réseau interconnecté de l’Estuaire, tout en optimisant la ressource gazière, a indiqué le ministre Billié-by-Nzé. Précisant qu’elle contribuera aussi à mieux soutenir les trois piliers majeurs de croissance identifiés dans le PAT, à savoir, les mines, l’économie forestière et le secteur agricole.

Tout en saluant le rôle joué par le ministère de la Promotion des investissements et des partenariats publics-privés dans l’aboutissement de ce projet, le patron du département de l’Energie a indiqué que celui-ci compte générer 250 emplois directs et indirects dans sa phase développement et construction et une centaine dans la phase d’exploitation.

Aussi, souligne-t-il, ce projet est une occasion de redynamiser le tissu économique national, par le recours à la sous-traitance des petites et moyennes entreprises (PME). Non sans rappeler à ses collègues présents que « les plus hautes autorités attachent du prix, à ce que les signatures soient suivies des faits« .

Pour l’administrateur du FGIS, Akim Mohamed Daouda, ce projet constitue un progrès en matière d’environnement, du fait qu’il offre une solution pérenne en terme d’impact environnemental, dont la réduction des émissions de CO2.

Le directeur du développement Europe Afrique de Wartsila, Nicolas Mathon, a pour sa part présenté les caractéristiques de la future centrale thermique. Celle-ci comprendra des centrales électriques durables, bien dimensionnées à haute efficacité et flexibilité, utilisant des fuels de plus en plus propres, dont le gaz naturel. Le représentant de Wartsila a également indiqué que les travaux pourront débuter dans moins d’un an et devront durer 15 mois.

La signature de la convention de ce jour est le fruit d’une collaboration débutée le 26 octobre 2018, par la signature du protocole d’accord du consortium Gabon power company-Wartsila, pour la conception, le financement, la construction et l’exploitation de ladite centrale thermique à gaz.

Herman Ulrich NGOULOU

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