Société & Culture

Éducation : SEENA et CONASYSED pour l’amélioration des conditions des enseignants

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Les membres du Bureau du SEENA lors de la rentrée syndicale.

LIBREVILLE, 13 septembre (AGP)-Le Syndicat des enseignants de l’éducation nationale (SEENA), et la Confédération nationale des syndicats de l’éducation nationale (CONASYSED) ont dit leur volonté de voir une amelioration des conditions de vie et de travail des enseignants. C’était à l’occasion de leur rentrée syndicale lundi 12 septembre à Libreville.

C’est par le biais d’une déclaration commune à l’occasion de leur rentrée syndicale que le SEENA et la CANASYSED ont plaidé en faveur d’une amelioration considerable des conditions de vie et de travail des enseignants. Ces syndicalistes ont égréné de nombreux points sur lesquels ils souhaitent que le gouvernement se penche. « De l’absence de régularisation des situations administratives ou financières bloquées volontairement et même méchamment depuis 2012 à la Fonction publique, à l’absence de visibilité des plans de carrière des enseignants, en passant par le retard injustifié de la construction de nouveaux établissements scolaires dans tout le Gabon », ont-ils évoqué.

Selon Blaise Nkogo Meye, secrétaire général du SEENA, ces manquements décriés devraient retarder la rentrée scolaire 2022-2023. « Le SEENA, membre de la CONASYSED, relève l’aggravation de la détérioration des conditions de vie et de travail. Combien de morts prématurées faut-il encore dans nos rangs faute de moyens pour supporter les charges de la faim et de la maladie? Les promotions ENI-ENS ainsi que la commission de recrutement direct sont en attente soit d’affectations, soit de postes budgetaires, pendant que jubilent d’autres secteurs gérés eux aussi par la même Fonction publique. Où est l’égalité des chances ? Plutôt que de s’attaquer aux maux c’est-à-dire à la cause, le gouvernement semble plutôt se contenter des « mots », « du ton » et « des genres », a-t-il dénoncé .

Pour les syndicats, le budget des allocations de rentrée scolaire est très faible eu égard au coût élevé du matériel scolaire. Ces derniers dénoncent également le manque d’infrastructures scolaires. Spécifiquement, la faible construction des salles de classe, la transformation des établissements primaires en collèges et lycées. Une manière de procéder, disent-ils, qui ne résoud pas le problème des effectifs pléthoriques.

De ce fait, le SEENA a demandé le report de la rentrée scolaire pour octobre prochain. Le regroupement syndical appelle également à la solidarité du corps enseignant face aux injustices, et demande par ailleurs la libération de Jean Remy Yama, président de la centrale syndicale Dynamique unitaire.

LN/CBO /VEM/FE-AGP

Valerie EZEME MBO

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