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Libreville abrite depuis ce jeudi 27 janvier 2022 la première réunion annuelle du Bureau de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) avec comme objectifs de réfléchir sur les mécanismes qui favorisent la dynamisation du Bureau et qui renforcent la solidarité francophone notamment dans la gestion des maux qui minent les pays membres.
Deux ans après des rencontres par visioconférence, le bureau du Parlement de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) se réunit depuis ce jeudi à Libreville, sous la houlette du président de l’Assemblée nationale gabonaise, par ailleurs président de la section gabonaise de l’APF, Faustin Boukoubi. Empêché, le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, par ailleurs président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, Amadou Soumahoro, a délégué Faustin Boukoubi qui a présidé ce jour la cérémonie d’ouverture de cette rencontre internationale, de la présidente du Sénat, Lucie Milebou Aubusson, de la présidente de la Cour constitutionnelle, Marie Madeleine Mborantsuo, de quelques membres du gouvernement dont le ministre de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, de la Justice, Antonella Ndembet, du Tourisme, Pascal Houangni Ambouroue, ainsi que des sénateurs et députés gabonais, des diplomates, et des délégations étrangères membres des APF.
Des moments ponctués par trois allocutions dont celle Raphaël Ngazouze, et le mot du secrétaire général de l’Assemblée parlementaire M. Krabal. Le premier a exprimé sa fierté pour le choix porté sur le Gabon d’abriter cette première réunion annuelle en présentiel et par visioconférence. Il a par ailleurs réaffirmé la volonté de l’APF de mettre en valeur la solidarité francophone pour affronter les défis de ses pays membres.
A la suite du parlementaire gabonais intervenant et énumérant les maux qui minent les pays de l’espace francophone, le secrétaire général de l’APF, M. Krabal a, sans détour, évoqué la question relative à la remise en cause de l’ordre constitutionnel dans l’espace francophone. Ce dernier est revenu sur la nécessité du Bureau à œuvrer d’un commun accord afin de rebâtir un édifice nouveau, de créer une nouvelle dynamique, une coopération, pour que chaque Parlement valorise ses travaux au plan international. Pour M. Krabal, l’APF doit continuer de construire la maison francophone. Pour ce faire, la Francophonie ne doit pas avoir peur de parler de politique, d’économie, de tisser les partenariats avec la société civile, de réfléchir sur des questions environnementales, artisanales et autres, a-t-il laissé entendre.
Après avoir affirmé que le Gabon est le cœur de la Francophonie, l’orateur a salué les efforts du gouvernement en matière des droits de l’Homme. Entre autres efforts, ceux axées sur la protection des femmes, des homosexuels, de l’enfance, ainsi que la promotion des jeunes.
VEM
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