Économie

Covid19/Transport terrestre : le Syltteg sollicite le report du couvre-feu à 22h

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Le Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg) va déposer une pétition des transporteurs le 17 mars prochain sur la table du gouvernement, pour solliciter un report de l’heure du couvre-feu à 22 heures.

Selon le président du Syltteg, Jean-Robert Menie, l'heure de 18 heures actuellement en vigueur cause plusieurs désagréments contraires à l’objectif du gouvernement qui est de protéger la population, et par ricochet,  l’économie nationale.

« La première raison est purement technique. Avec un couvre-feu à 18h, on se retrouve avec un temps insuffisant pour évacuer la population vers les domiciles. Ensuite il y la concurrence déloyale avec les véhicules pick-ups et administratifs qui entassent la population, même au-delà de 18 h. Les raisons sanitaires ne sont pas en reste. Car quand s’approche l’heure du couvre-feu, les populations sont affolées et stressées au point de se frotter pour trouver un moyen de transport », a-t-il expliqué.

S'agissant de l'impact économique,  leader syndical a démontré qu'en réduisant le nombre de places dans les transports en commun, et le temps de travail, cela entraîne une chute des recettes. Passant ainsi pour les taxi-bus de 40 mille à 20 mille francs CFA de recettes journalières au maximum. Et de 25 mille à 15 mille francs CFA  pour les petits-taxis.
« Nous demandons au gouvernement de ne pas être fermé aux voies du bon sens. Nous ne savons pas combien de temps la pandémie va durer. Il est donc important d’abréger les souffrances des opérateurs économiques, et même des populations gabonaises, tout en maintenant un niveau de lutte pour enrayer la pandémie. En réaménageant l'heure du couvre-feu à 22 h, cela augmente le temps de travail, même si le nombre de places reste le même. Cela va ramener la sérénité dans le transport », a-t-il conclu.

Florine Angue

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