La Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI) a procédé, ce mercredi 17 mars à Libreville, au lancement du 2e cycle du processus de l’ examen du Gabon. Lequel est fondé sur l’évaluation de la Convention des Nations-unies contre la corruption et le mécanisme d’examen de la convention.
Les travaux de lancement du 2e cycle du processus de l’examen du Gabon par la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement (CNLCEI) tiendront sur deux phases. Notamment le rappel du cadre institutionnel dans lequel s’inscrit le Gabon, et l’importance cruciale du fruit des échanges des experts sectoriels.
« Le Gabon a signé et ratifié la Convention des Nations-unies contre la corruption. Cet engagement assujetti notre pays, Etat-parti, à un examen périodique qui commence par une auto-évaluation. Une exigence de s’arrimer aux normes internationales. De ce fait, à compter de ce mois de mars 2021, s’ouvre pour le Gabon le second cycle d’examen par les Républiques du Tchad et la Lybie », a expliqué le président de la Commission, Nestor Mbou.
Un chronogramme de près de 3 mois est ainsi établi. Il passera par la collecte des données, la validation en plénière de la liste de contrôle, et la soumission des réponses obtenues pour auto-évaluation par l’Office des Nations-unies contre la drogue et le crime (ONUDC). Après quoi suivra la phase par les pays pairs.
La CNLCEI fonde ses actions en qualité d’interface, pour le Gabon, dans les domaines de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite.
Ludmilla NTOUTOUME
Commentaires