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COP27: les dirigeants africains appellent les pays riches à verser les financements promis

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MACKY SALL, Président en exercice de l'union africaine s'est exprimé au nom du continent.

LIBREVILLE, 08 novembre (AGP)-Plus de 140 chefs d’État et de gouvernements sont réunis à Charm-el-Cheikh (Egypte) pour tenter de relancer l’action contre le réchauffement climatique. Ce 7 novembre 2022, les dirigeants africains ont appelé les pays responsables des émissions historiques, les pays riches, à assumer leurs responsabilités en versant les financements promis aux pays pauvres. D’autant plus que ces pays rendent d’immenses services climatiques, notamment grâce à leurs forêts.

La question financière tient une place centrale à la COP27 de Charm el-Cheikh, en Égypte. Lors de la deuxième journée du sommet, la plupart des dirigeants africains et des pays en développement ont réclamé plus de moyens pour faire face aux conséquences du changement climatique. Selon un rapport de la COP, les pays du Sud auront besoin de plus de 2000 milliards de dollars par an d’ici 2030 pour financer leur action climatique.

Premier dirigeant africain à intervenir à la tribune, le président sénégalais Macky Sall, également président en exercice de l’Union africaine, s’est exprimé au nom de tout le continent. Il faut agir à Charm-el-Cheikh pour faire l’histoire et non la subir, a-t-il martelé. L’Afrique doit recevoir les financements promis au nom de la dette climatique et des services qu’elle rend avec ses forêts.

Les appels à protéger la forêt du bassin du Congo ont également été au cœur des différents discours des chefs d’Etat africains. « Je rappelle qu’avec la forêt du bassin du Congo, notre continent abrite un quart de ce qui reste encore de forêt tropicale, offrant à la planète un de ces rares poumons verts », a lancé le président sénégalais cité par RFI.

Avant d’ajouter : « Nous voulons aussi aller de l’avant dans l’adaptation au changement climatique. Nous en supportons le coût avec le développement de projets verts financé souvent par recours à la dette, alors même que la mise en œuvre doit être financée par des dons conformément aux engagements convenus. »

Le droit à une transition verte adaptée à son niveau de développement doit aussi lui être reconnu.

En effet, le bassin du Congo capture plus de 30 milliards de tonnes de CO2, a souligné le président de la République du Congo. Selon Denis Sassou-Nguesso, la population congolaise a pris conscience très tôt de la nécessité d’entretenir et d’augmenter le couvert forestier du pays.

La faune sauvage, héritage précieux du Kenya, n’est pas épargnée, indique  William Ruto. Porte-parole du groupe Afrique à la COP27, il estime à 50 milliards de dollars par an le coût pour le continent d’ici à 2050 et il déplore les promesses de financement non tenues pour l’aider à surmonter ces catastrophes, alors même que l’Afrique, affirme-t-il, offre des solutions au changement climatique, grâce à ses ressources naturelles et au déploiement très volontariste des énergies vertes.

VEM /FE (Sources : RFI et Africanews)

Valerie EZEME MBO

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