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Cop 26 : Ali Bongo Ondimba en porte-voix de l’Afrique

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Le président de la République Ali Bongo Ondimba a, en qualité de chef de file des négociateurs africains à la Cop 26 sur les changements climatiques à Glasgow en Ecosse, exprimé ce mardi, les préoccupations continentale et nationale devant permettre la préservation de l’écosystème.

S’exprimant d’abord au nom de l’Afrique, le président de la République a appelé le monde entier à contribuer à la protection des forêts africaines regroupées dans le bassin du Congo.

« Le bassin du Congo est le cœur et les poumons du continent africain. Nous ne pouvons pas gagner la bataille contre le changement climatique si nous ne préservons pas les forêts du bassin du Congo« , a-t-il indiqué.

« De plus, nos forêts envoient de la pluie au Sahel et sur les hauts plateaux éthiopiens, remplissant le Nil Bleu et soutenant l’agriculture en Égypte. Elles sont essentielles à la stabilité du continent africain et du monde dans son ensemble« , a-t-il ajouté.

Le président de la République a par la suite appelé au soutien des efforts consentis par le Gabon dans le cadre de la préservation de l’environnement : « Nous prévoyons de sauver la forêt en l’exploitant durablement, en s’assurant que cela contribue à l’économie gabonaise et fournisse des emplois à des centaines de milliers de Gabonais. Si nous voulons que nos forêts survivent, elles doivent être précieuses pour notre nation« , a-t-il exhorté.

« J’invite le monde à venir investir de manière responsable dans l’économie du bois au Gabon. J’exhorte le monde à se tenir à nos côtés dans nos efforts pour protéger et comprendre nos écosystèmes forestiers« , a-t-il déclaré.

« Gérer les forêts, protéger nos parcs, surveiller nos terres à la recherche d’activités forestières et minières illégales, et lutter contre les groupes criminels organisés et terroristes qui pillent nos ressources naturelles n’est pas facile. Cela nécessite une vigilance constante, un savoir-faire technique, une capacité logistique, un financement durable et surtout des gestionnaires forestiers courageux, dévoués et incorruptibles. En l’absence d’une seule de ces exigences, les forêts sont progressivement dégradées et la faune sauvage abattue« , a-t-il conclu.

Rappelons que le bassin forestier du Congo est le deuxième plus important au monde derrière l’Amazonie. Le Gabon, pays de haute forêt et de faible déforestation est couvert par 88 % de forêt, dont 21 % en aires protégées et 60 % supplémentaires qui sont protégées et gérées dans des concessions forestières durables.

Stéphane NGUEMA

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