Woleu-Ntem

Consommation : la hausse des prix de plus en plus décriée à Oyem

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La hausse des prix à Oyem inquiète de plus en plus les populations.

Depuis quelque temps, les populations d’Oyem, la capitale provinciale du Woleu-Ntem (Nord), se plaignent de la hausse des prix des produits alimentaires.

C’est une évidence, les prix des produits alimentaires et autres biens de première nécessité sont en hausse à travers la ville d’Oyem, à la grande désolation des consommateurs qui subissent impuissants cette situation.

Le plus cocasse c’est que cette augmentation concerne également les produits qui sont fabriqués au Gabon. A tire d’exemple, le kilogramme de sucre fabriqué par la Sucrerie Africaine du Gabon (SUCAF), dans la province du Haut-Ogooué, coûte à présent 1000 francs CFA, contre 800 francs environ, il y a encore quelques semaines. Il en est de même du litre d’huile de cuisine fabriqué par Olam à Lambaréné. Il coûte à ce jour 1400 francs CFA à Oyem.

Chose surprenante, malgré la volonté, exprimée par les hautes autorités de l’Etat dont le président de la République, Ali Bongo Ondimba, de combattre la hausse des prix des produits courants, rien n’est fait à Oyem dans ce sens. Le chef de l’État a encore réitéré cette volonté lors de l’audience qu’il a accordée au Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, il y a quelques jours.

Étonnamment, la direction provinciale du commerce est invisible sur le terrain pour veiller à cela.

Ainsi que le confirme Jean René B.N. «Les prix ne cessent d’augmenter et on ne voit pas les équipes de la direction provinciale du commerce sur le terrain pour sanctionner les commerçants indélicats, pourtant elles le faisaient l’année dernière», a-t-il dit.

La vérité c’est que depuis la prise de service, il y a près de six mois, de Jerry Makanga en qualité de nouveau directeur provincial du commerce du Woleu-Ntem, il n’a diligenté aucune opération de terrain à cet effet, contrairement à son prédécesseur. M. Makanga privilégie, manifestement l’activité de ses agents aux seuls postes frontaliers dans la province.

Le pain quant à lui, denrée très prisée, pose une toute autre préoccupation aux populations d’Oyem. En effet, en raison de l’augmentation du prix du sac de farine et de sa répercussion sur le prix du pain exigé des boulangers aux détaillants qui n’y trouvent plus leur compte, il est désormais uniquement vendu dans les boulangeries. Difficile, dans ces conditions, d’imaginer un acheteur parcourir des kilomètres chaque matin afin de venir acheter un ou deux pains à la boulangerie. Les trois principales boulangeries de la ville étant situées au centre ville.

Ernest Mvie Mendame/AGP

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