Par 
Libreville, le 20 mars 2023 (AGP)- Après avoir rendu la crypto-monnaie légale à la même ancenne que le FCFA en avril 2022 passé, la Centrafrique a été contraint par la Beac et la Cemac de revoir la loi centrafricaine portant sur le bitcoin, afin, de se conformer aux accords et conventions sur lesquels reposent l’Union monétaire de l’Afrique Centrale.
Depuis avril 2022, la Centrafrique pensait que la cryptomonnaie était légale au même titre que la monnaie en usage dans l’Afrique Centrale, entraînant des critiques de la part de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC).
Lors de la Session extraordinaire de la Cemac, convoquée en juillet dernier, l’institution financière prévoyait que la loi centrafricaine présentait des incompatibilités avec les accords et conventions régissant l’Union monétaire de l’Afrique Centrale et les statuts de la Beac. A l’issu de cette session, certaines recommandations pour modifier le texte avait été prises pour revoir sa copie. C’est pourquoi, au cours de la récente réunion de la Cemac, la Centrafrique a présenté en primeur, le 15 mars dernier, avant le sommet des Chefs d’Etats, des rectificatifs notables sur la question, par la Banque centrale, selon un spécialiste du dossier.
Si certaines dispositions du projet ont été acceptées, telles que ceux de « taux de change », les débats demeurent encore non seulement au niveau de la Beeac, mais également avec les partenaires techniques, notamment la FMI et la Banque mondiale.
A l’issue du sommet de la Cemac, les chefs d’Etats ont décidé de poursuivre les réflexions déjà engagées en vue d’élaborer un cadre légal et réglementaire des activités relatives à l’émission et à la gestion des crypto-actifs.
AL/AGM/LNL (Source : RFI)
Commentaires