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Burkina Faso : la junte appelle au soutien de ses partenaires internationaux avant un sommet de la CEDEAO

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Le chef de la junte au Burkina Faso, Paul-Henri Sandaogo Damiba, a appelé ce jeudi 27 janvier ses partenaires internationaux à les soutenir, à la veille d’un sommet des Etats ouest-africains qui pourrait déboucher sur des sanctions.

S’exprimant pour la première fois depuis le coup d’Etat perpétré lundi, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a appelé ses partenaires internationaux à les soutenir, estimant que le Burkina avait plus que jamais besoin d’eux. « Je sais comprendre les doutes légitimes suscités par cette rupture dans la marche normale de l’Etat. Mais je voudrais rassurer l’ensemble des amis du Burkina Faso que le pays continuera à respecter les engagements internationaux, notamment en ce qui concerne le respect les droits de l’Homme« , a indiqué le lieutenant-colonel Damiba, précisant que l’indépendance de la justice serait « assurée« .

Un sommet virtuel des pays membres de la Communauté des Etats ouest-africains (Cédéao) qui a fermement condamné ce nouveau coup d’Etat dans la région, doit se tenir ce vendredi. Comme elle l’a fait auparavant pour deux autres pays où des militaires ont pris le pouvoir, le Mali et la Guinée, la Cédéao devrait suspendre le Burkina Faso de ses instances et pourrait imposer des sanctions aux putschistes.

Le nouveau dirigeant s’est engagé « au retour à une vie constitutionnelle normale » lorsque les conditions seront réunies, sans préciser d’agenda. Faisant de la sécurité sa « priorité« , il a longuement rendu hommage aux soldats et aux supplétifs civils qui affrontent les groupes jihadistes qui endeuillent régulièrement le Burkina Faso dans des attaques meurtrières.

Jeudi, M. Damiba a poursuivi les consultations avec les diverses organisations de la société burkinabè en recevant au palais présidentiel une vingtaine de syndicalistes, après avoir rencontré les ministres du gouvernement dissout. Il leur a demandé de ne pas quitter le Burkina, sauf autorisation, et avait indiqué à cette occasion qu’il souhaitait impliquer toutes les composantes nationales dans la gestion de la transition, selon des sources politiques.

C’est depuis 2015 que dans le sillage du Mali et du Niger, le Burkina Faso est pris dans une spirale de violences attribuées à des groupes armés jihadistes, affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique qui ont fait plus de 2 mille morts et contraint 1,5 million de personnes à fuir leurs foyers.

DT

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