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Burkina Faso : la communauté internationale condamne le coup d’Etat militaire

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Le coup d’Etat militaire renversant du pouvoir le président Roch Marc Christian Kaboré au Burkina Faso a été largement condamné par la communauté internationale.

À l’extérieur du pays, les condamnations sont unanimes vis-à-vis de ce coup de force. L’Onu, la Cédéao, la France et d’autres pays ont fermement condamné le putsch qui a installé le lundi 24 janvier écoulé les militaires au pouvoir.

Le président français Emmanuel Macron, s’exprimant sur ce coup d’Etat «condamne le coup d’État militaire», soulignant que le président Roch Kaboré «avait été élu démocratiquement par son peuple à deux reprises».

Dans le même ordre d’idées, l’Onu a exigé mardi sa «libération immédiate». «Les coups d’État militaires sont inacceptables», a ajouté son secrétaire général Antonio Guterres, en référence au pays voisin, le Mali, où les militaires sont eux aussi au pouvoir. Ils doivent «défendre leur pays, pas attaquer leurs gouvernements».

D’autres chancelleries se sont jointes au concert de condamnations et demandé la libération de M. Kaboré, comme le Royaume-Uni ou l’Afrique du Sud qui ont appelé au « dialogue » et au retour de la démocratie.

La Communauté économique des Etats ouest-africains (Cédéao) a elle « fermement » condamné « le coup d’Etat militaire« , estimant que la démission de M. Kaboré avait été « obtenue sous la menace, l’intimidation et la pression des militaires après deux jours de mutinerie ».

De même que l’organisation régionale G5 Sahel qui lutte contre le terrorisme (Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso et Tchad), dont la présidence est actuellement assurée par N’Djamena, qui à son tour, a désapprouvé «cette tentative d’interruption de l’ordre constitutionnel au Burkina Faso».

A l’instar de l’Union africaine et de la CEDEAO, le président gabonais Ali Bongo Ondimba a, dans un post sur sa page Facebook, condamné la tentative de coup d’État contre le président démocratiquement élu, Roch Marc Christian Kaboré, en indiquant qu’«il ne peut y avoir de solution viable en dehors du cadre constitutionnel et du dialogue».

DT/AGP

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