Économie

Aquaculture: vers une amélioration d’aliments pour poisson au Gabon

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Les participants au séminaire

 

Libreville, le 15 mars 2023 (AGP)-Un séminaire de formation sur la formulation d’aliments performants pour poissons se tient depuis le mardi 14 mars et ce jusqu’au 16 mars prochain à Libreville.

Organisé par le ministère gabonais de la pêche, en partenariat avec l’Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’alimentation (FAO), cette formation  prévoit deux jours théoriques et une journée consacrée à la pratique. Elle a pour objectif de renforcer les capacités des aquaculteurs orientés vers l’aquaculture commerciale.

Durant les deux premières journées, les opérateurs privés des provinces de l’Estuaires, du Woleu-Ntem (Nord du Gabon) et du Haut-Ogooué (Sud-est)  vont échanger sur leurs pratiques en matière d’alimentation en élevage aquacole.

Aussi, vont-ils  bénéficier de renforcement de capacités adaptées aux contextes du Gabon, à la fois pour mieux cerner les enjeux de l’alimentation, les pratiques théoriques de formulation des aliments et de gestion rationnelle du nourrissage de poissons.

Ces deux jours seront complétés par une troisième journée d’activités pratiques à la cellule de nutrition et d’alimentation du poisson (Cenapo), de la station piscicole de la Peyrie. Elle complètera les connaissances théoriques acquises par une mise en application concrète.

Le secrétaire général du ministère gabonais de la pêche, Claude Mombo, a profité de la circonstance pour remercier la FAO pour son implication dans la mise en place avec le gouvernement de la République, du TB/GAB/3803 qui vise à lever l’une des principales contraintes techniques et économiques au développement de la commerciale au Gabon.

«Il s’agit de disponibiliser les alevins et les aliments pour les aquaculteurs. A cet effet, j’ose espérer, chers participants que cette formation permettra de consolider davantage vos connaissances. Les enseignements que vous en tirerez devraient vous êtes utiles pour vous lancer vers une aquaculture commerciale », a-t-il souhaité.

A ce propos, la chargée de programme FAO Gabon, Huguette Biloho Essono, est revenue sur la part des alevins dans la chaîne de production aquacole.

«Cet intrant représente généralement plus de 60% des coûts de production, conditionne à la fois les rendements et la rentabilité de l’activité, deux composantes indispensables à la durabilité des systèmes de production aquacole », a-t-elle précisé.

Pour Huguette Biloho Essono, l’aliment est donc la contrainte majeure, pour le développement d’une aquaculture commerciale en Afrique et au Gabon en particulier.

L’Afrique présente, selon elle, d’énormes potentialités pour le développement de l’aquaculture. « On peut citer une importante réserve foncière vierge de pollution, des facteurs environnementaux favorables à la production d’espèces produites en pisciculture (tilapias, silures), une main d’œuvre jeune disponible et compétitive, et enfin, un large marché très demandeurs en poisson, notamment dans la sous-région de l’Afrique centrale », a-t-elle conclu.

ERAM/HUN/CEM-AGP

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