Société & Culture

Après désinfection, Ré-Ndama, CHUL, HIAA retrouvent leur usage d’avant Covid-19

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L'hôpital de campagne d'Akanda, le Camp Turque, et les prises en charge domiciliaires sont désormais les seuls lieux indiqués pour la prise en charge des patients Covid-19 à Libreville.

Les structures sanitaires et hospitalières réquisitionnées par le Copil, au plus fort de la crise sanitaire de la Covid-19, sont désormais remises à la disposition du public. C'est le cas de l'hôtel Ré-Ndama, d'une partie du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), et de l'hôpital militaire d'Akanda, qui vont retrouver leur usage d'antan. Ces structures ont subi une opération de décontamination « terminale » ce vendredi 28 août 2020. La 3eme, depuis que ce processus a été enclenché.

L'opération a été menée par le Comité de pilotage (Copil) du plan de riposte contre le Coronavirus. Avec la présence, entre autres, du président de la sous-commission Eau, Hygiène et Assainissement, Colette Iloungou, et du président de la sous-commission Communication, Serge Atsame Engama.

Les équipes d'hygiène, armées de pissettes, atomiseurs, et autres outils de travail, ont mis les bouchées doubles pour débarrasser les différents sites de toute trace possible de virus et de bactéries. Espaces verts, chambre à coucher, lits d'hospitalisation, etc., rien n'a été laissé au hasard. Car si les sites étaient déjà sains en soi, cette opération vise aussi, pour le Copil, à rassurer les usagers qu'ils ne courent plus aucun danger à repartir vers ces lieux. C'est ce qu'a indiqué la présidente de la sous-commission Assainissement.

«La mission de notre sous-commission est de prévenir et gérer les risques infectieux de la maladie à Coronavirus. Par cette opération, notre but est aussi de montrer aux populations que le risque n'est plus alarmant sur les sites autrefois identifiés», a indiqué dame Colette Iloungou.

Enfin, le Copil a rappelé que la restitution de ces sites ne signifie pas la fin de la Covid-19 au Gabon. Au contraire, la pandémie est toujours présente dans le pays. Et le respect des gestes barrières doit être maintenu.

Freddy EYOGUE

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