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Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, a pris part dimanche par visioconférence, XIVème sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine sur l’initiative «Faire taire les armes en Afrique».
Il s’est agi notamment, du XIVème Sommet Extraordinaire des chefs d’Etat et Gouvernement de l’Union Africaine, sur l’initiative «Faire taire les armes en Afrique» et du XIIIème Sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine, sur la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECAF), tenus respectivement dimanche et samedi.
La première rencontre, dont la thématique revêtait une importance singulière dans l’agenda de l’Institution panafricaine, avait pour objectif de bâtir une Afrique intégrée. Une Afrique intégrée dont le développement vise à être inclusif et durable, conformément aux aspirations contenues dans l’Agenda 2063, selon le communiqué de la présidence.
Les chefs d’Etat et de Gouvernement ont, à travers leurs interventions, donné leurs positions sur la thématique du Sommet. Dans son allocution de circonstance, le président de la République Gabonaise a mis un accent particulier sur les questions de paix, de sécurité et de stabilité du continent, gages de développement pour les Etats africains et pour le bien-être des populations africaines.
«L’Afrique a, en ce domaine, d’immenses défis à relever. C’est pourquoi le Gabon appuie la recommandation de prolonger, pour une période de dix ans, la mise en œuvre de la Feuille de route principale de l’Union Africaine sur les mesures pratiques pour faire taire les armes en Afrique, une initiative qui s’inscrit dans l’Agenda 2063. De ce point de vue, la pleine opérationnalisation des capacités régionales de la Force Africaine en Attente (FAA), la mise en œuvre plus suivie des Accords de paix, incluant le volet de la reconstruction post-conflit, une plus grande assistance de l’Union Africaine aux Communautés Economiques Régionales et aux Etats membres en vue d’améliorer leurs systèmes d’alerte rapide et de leur apporter un soutien plus significatif dans la lutte contre le terrorisme ou tout autre forme d’extrémisme violent, constituent des propositions concrètes et efficaces qui doivent être pleinement et rapidement mises en œuvre. Nous, dirigeants, avons le devoir de bâtir une Afrique pacifique, prospère et sûre, avec le souci premier de ne pas léguer le fardeau des guerres aux générations futures. Dans ce processus, les femmes et les jeunes doivent également avoir toute leur place», a écrit le chef de l’Etat sur sa page Facebook.
Les chefs d’Etat et de délégations ont, durant leur conclave, adopté les décisions soumises à leurs sanctions ainsi que la Déclaration de Johannesburg sur l’Initiative Faire taire les armes. Ils sont par ailleurs engagés à tout mettre en œuvre pour créer les conditions propices pour un développement de la jeunesse africaine.
Le XIVème Sommet Extraordinaire des chefs d’Etat et Gouvernement de l’Union Africaine, sur l’initiative «Faire taire les armes en Afrique» a en outre été l’occasion pour les participants d’examiner les questions inscrites à l’ordre du jour de la conférence, notamment, le rapport sur l’Initiative Faire taire les armes, le rapport du président de la Commission sur les activités et les efforts visant à faire taire les armes en Afrique, la communication sur la mise en œuvre du thème de l’UA.
Stéphane NGUEMA
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