Société & Culture

Affaires sociales : ouverture des ateliers de formation

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La ministre des Affaires sociales et des droits de la femme, Prisca Koho-Nlend, a procédé à l’ouverture du séminaire de la 1ère conférence annuelle sur la prévention des violences faites aux enfants et des stratégies de prise en charge des victimes, témoins et poursuite des auteurs, ce jeudi à l’hôtel Etoile d’Or de London, à Libreville.

Les ateliers de formation du séminaire de la 1ère conférence annuelle sur la prévention des violences faites aux enfants et des stratégies de prise en charge des victimes, témoins et poursuite des auteurs, ont débuté ce jeudi 16 septembre à Libreville.

C’était en présence du représentant sous-régional du Fonds des Nations-unies pour l’enfance (Unicef), Noël Marie Zagré, et des responsables provinciaux de l’action sociale du système de protection de l’enfant.

Lors de la cérémonie d’ouverture, le ministre des Affaires sociales et des droits de la femme, Prisca Koho Nlend a déclaré sa gratitude : « je vous témoigne ma gratitude car c’est vous qui œuvrez au quotidien au bien-être des enfants ».

Dans son discours, elle a souligné qu' »au niveau national, la protection de l’enfant fait partie des missions régaliennes de l’Etat consacrées dans la Constitution en son article 1er, alinéas 16-20, et renforcée par la loi n°003/2018 du 08 février 2019 portant Code de l’enfant. La protection de l’enfant regroupe un ensemble de droits et devoirs visant l’intérêt supérieur de l’enfant. Elle prend en compte leurs besoins physiques, éducationnels, sociaux, sanitaires et affectifs et concerne, dans les mêmes termes, les mineurs en dangers ou dans un risque de l’être« .

Les travailleurs sociaux sont appelés à intervenir à plusieurs niveaux. « De la protection de l’enfant depuis la prévention jusqu’à la prise en charge. Cela s’étend en milieu familial, hospitalier, éducatif et s’étend aux considérations juridiques et judiciaires. Le rôle qui est le leur est de protéger l’enfant, qu’il soit victime, témoin ou auteur de violence à toutes les étapes où le bien-être et l’intérêt supérieur de l’enfant est menacé« , a indiqué le membre du gouvernement.

Ainsi, avec pour objectif de renforcer les capacités par des techniques innovantes, afin de permettre d’acquérir de nouvelles aptitudes nécessaires à la réalisation des tâches de chaque travailleur, au sortir de ce séminaire, chacun devrait être capable « d’une plus grande connaissance des différents droits des enfants ; d’une meilleure maîtrise des instruments juridiques qui les encadre ; de pratiquer l’approche systématique dans la mise en œuvre des actions que vous êtes appelés à mener; de produire des données chiffrées en vue d’alimenter et d’améliorer la comptabilité sociale de l’Etat« , a-t-elle conclu.

Le représentant sous-régional de l’Unicef, a affirmé quant à lui que « l’implication des acteurs dans la protection de l’enfant est nécessaire pour apporter notamment des réponses spécifiques et adaptées aux filles victimes de violences sexuelles, aux garçons en rupture de lien familial, aux filles recrutées dans les pays de la sous-région à des fins de travail et d’exploitations économiques« .

Des ateliers portant respectivement sur le développement de capacité et qui est l’aboutissement d’un long processus du système de protection de l’enfant dans le contexte de la Covid-19. Ces formations permettront également de s’assurer de la continuité des services de l’Etat dans les 9 provinces. Les assises prendront fin le 18 septembre prochain.

Loriale KOMBA MANFOUMBY

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