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Abidjan, capitale du dialogue interreligieux

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Un colloque international sur le Dialogue interreligieux, s’est ouvert le mercredi 23 février écoulé en début d’après-midi à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

Placé sous le thème «Le message éternel des religions», ce colloque est organisé par le Conseil supérieur des imams des mosquées et des affaires islamiques de Côte d’Ivoire (COSIM) et la Fondation Mohammed VI des oulémas africains. Il intervient dans un contexte ouest-africain marqué par de graves menaces à la paix.

Cette rencontre, qui réunit 600 participants dont des chercheurs et experts de africains musulmans et chrétiens, et des membres des 34 sections de la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains, a donc pour objectifs de soutenir la paix en Afrique et en Côte d’Ivoire conformément à la vision du Roi Mohammed VI, Commandeur des croyants qui promeut le dialogue et le développement du continent.

«Nous vivons tous certes, dans une Afrique jeune, pleine d’espérance, de richesses et d’espoir, mais nous vivons aussi dans une Afrique qui souffre de traumatismes, de douleurs et de conflits», a déclaré Si Mohamed Rifki, le secrétaire général de la Fondation Mohammed VI des oulémas africains.

«Les souffrances sociales de nos sociétés africaines, qui prennent chaque jour davantage d’ampleur, sont à panser, d’abord en lien avec la vulnérabilité de l’Homme africain», a-t-il ajouté, précisant que «tenter d’en comprendre les ressorts, impose alors de centrer, plutôt une réflexion, sur les fragilités humaines africaines qui prennent racines, de jour en jour, dans des sociétés caractérisées par l’absence du divin dans la vie sociale».

«La Côte d’Ivoire est la patrie de la vraie fraternité», a déclaré Cheikhoul Aïma Ousmane Diakité qui a salué l’ouverture des chrétiens dans son pays qui ont permis très tôt un dialogue interreligieux informel qui a permis au pays de minimiser les affres de la guerre. Pour lui, cette plateforme formelle devra permettre à la Côte d’Ivoire de bâtir une stratégie nationale de prévention de conflits.

Plusieurs interventions ont articulé la cérémonie d’ouverture qui a vu la présence du ministre, secrétaire général de la présidence de la République de Côte d’Ivoire, Abdourahmane Cissé, du ministre ivoirien de la Réconciliation nationale, Kouadio Konan Bertin, de l’ambassadeur du Maroc à Abidjan, Abdelmalek Kettani.

Cinq thématiques, à savoir “la famille et l’école”, “la société civile ivoirienne et africaine”, “la formation et la sensibilisation des cadres religieux”, “religions, communication et prédication” et “pouvoirs publics et acteurs religieux face au phénomène de la radicalisation et de l’extrémisme religieux violent”, vont être débattus.

Une déclaration dite de paix d’Abidjan devra être adoptée par les différents acteurs religieux et sociaux au sortir de ce conclave.

Louis-Philippe MBADINGA/AGP

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