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Libreville, 20 Nov. 2022 (AGP) – Le ministre en charge des Transports, Brice Constant Paillat, a prononcé ce vendredi à Libreville, une allocution afin d’interpeller les usagers de la route à une prise de conscience collective, à la faveur de la Journée africaine de la sécurité routière, célébrée chaque 3ème dimanche du mois de novembre, conjointement avec la Journée mondiale du souvenir des victimes des accidents de la route.
«Ce jour est un instant spécial pour le plaidoyer en faveur de la sécurité et de la prévention routière. Et, d’amplifier la sensibilisation des usagers sur les effets néfastes des accidents de la route qui a été particulièrement meurtrière dans notre pays et ce, en dépit des nombreuses campagnes de sensibilisation et prévention organisées par le gouvernement », a déclaré le ministre des Transports lors de son allocution.
Le ministre des Transports, Brice Constant Paillat.
Beaucoup d’accidents auraient pu être évités si les comportements civiques et sécuritaires des conducteurs étaient respectés comme le recommande le code de la route, sans négliger l’action auprès des pouvoirs publics, responsables quant à eux, de la subsistance de nombreux problèmes routiers.
Brice Constant Paillat a souligné que «cette année encore, les récentes statistiques quoi que partielles, révèlent qu’outre les défaillances mécaniques des véhicules et l’état du réseau routier, les accidents de la circulation résultent principalement des facteurs humains, liés au non-respect du code de la route par les conducteurs à savoir l’excès de vitesse, la conduite sous l’emprise de l’alcool, de drogue ou des stupéfiants divers, la somnolence, l’usage du téléphone portable au volant, la fatigue et l’incivisme routier».
Afin d’inverser la tendance haussière et alarmante des accidents de la route, le Gabon s’arrime progressivement aux recommandations de la décennie d’action pour la sécurité routière 2021-2030 dont l’objectif est de réduire de 50% le nombre des victimes au cours de cette décennie, a indiqué le membre du gouvernement.
«Nous devons impulser un cadre de prévention et une culture de sécurité routière dans notre pays. La mutualisation des efforts entre les acteurs publics et privés apparaît ainsi comme un vecteur d’efficacité dans la lutte contre l’insécurité routière. Au-delà la mise en œuvre de gamme des sanctions prévues, tous nous devons nous mobiliser et nous employer à la réduction du nombre d’accidents de la route. C’est impératif », a-t-il recommandé, précisant qu’il s’agit «d’un devoir collectif des citoyens que nous sommes».
«Je nous invite à une prise de conscience et non sans avoir une pensée pieuse à l’endroit des victimes des accidents de la route. Disons plus jamais ça», a conclu le patron du département des Transports.
Selon la direction générale de la sécurité routière (DGSR), les chiffres montrent que le comportement incivique des automobilistes est responsable de 80% des accidents de la route. Entre 2015 et 2020, le Gabon a enregistré 10 254 accidents de la route, faisant 2422 victimes parmi lesquelles 363 personnes sont mortes. L’année 2020 a été particulièrement accidentogène, avec 3748 accidents enregistrés contre 1526 en 2019.
LKM/TLAM/CBO/HUN
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