FILIGA : le livre comme un contributeur à l’éveil de la jeunesse

Le Festival international du livre gabonais et des arts (FILIGA) a débuté ce mercredi 25 mai 2022, au musée national de Libreville. Cette rencontre littéraire et artistique se tient sous le thème : «La contribution du livre à l’éveil citoyen de la jeunesse». Son objectif : permettre aux auteurs et artistes gabonais d’avoir un espace commun d’expression autour du livre et des arts.

Le Festival international du livre et des arts (FILIGA) se déroule depuis le mercredi 25 mai dernier, au musée national de Libreville. Les amoureux du livre et de l’art s’y sont donnés rendez-vous sous le thème du livre comme une contribution à l’éveil citoyen de la jeunesse. L’évènement qui réunit une dizaine de pays est une initiative de l’Union des écrivains Gabonais (Udeg), et a pour objectif de célébrer la culture et de positionner le livre et les arts comme produits d’émancipation intellectuelle auprès de la jeunesse. Une articulation « qui vise à orienter positivement l’influence des jeunes, les uns sur les autres, afin d’assurer leur pleine participation à la vie sociale en tant que partenaire utile et à part entière », a indiqué le directeur artistique Rosny Le Sage Souaga.

Et pour le coup, la jeunesse a été fortement représentée à ce grand rendez-vous littéraire et artistique. Mac-Farlane Moughanga, jeune gabonaise passionnée de littérature a dit être venue pour faire des rencontres avec les éditeurs et les auteurs. Cette amoureuse de littérature écrit notamment les chroniques de Mira sur le web, et se prépare à la publication de son recueil de nouvelles.

« (…) Le FILIGA m’a offert cette opportunité de me faire connaître. En effet, j’écris des histoires qui se passent dans la société gabonaise. Mon objectif premier est de faire découvrir la culture gabonaise à la jeunesse », a-t-elle fait savoir.

L’écrivain Nadine Nkengue, venue du Cameroun, une autre « folle » de littérature comme elle se définit, a aussi dit son enthousiasme de participer à cet évènement. « Je suis agréablement surprise. L’ambiance est bon enfant. Parce que tout ceux qui s’intéressent au livre sont tous fous. Je vois qu’il y a beaucoup de fous du livre qui partagent ma folie. Je suis-là dans le cadre de l’association des fous du livre de la maison d’édition du même nom. J’ai apporté « Une vie d’étudiant« , un roman de Nadine Nkengue ; « Champs de ralliement et à fleur de peau«  », a-t-elle indiqué.

Cet évènement littéraire et artistique rassemble la Guinée Conakry comme invitée d’honneur, ainsi que la France, le Canada, le Congo, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Burkina Faso et la Centrafrique.

Marielle ILAMBOUANDZI