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Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba a été élevé ce vendredi, à la plus haute distinction de l’Ordre de la Pléiade (celle de Grand-Croix) de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), à Libreville. C’était au terme des travaux de la première réunion annuelle de cette organisation, qui a réuni pendant deux jours une trentaine de parlementaires venus des quatre continents pour discuter autour du thème « la résilience ». Les questions inhérentes aux maux de l’espace francophone y ont largement été évoquées, assortis de nombreuses recommandations.
Le Bureau de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie réuni du 27 au 28 janvier à Libreville a décerné la plus haute distinction de son organisation au président de la République, Ali Bongo Ondimba. La Pléiade est une distinction à titre honorifique à vocation internationale, conçue pour récompenser et reconnaître les mérites des personnes qui se distinguent par leurs talents et leur dévouement aux idéaux de la Francophonie. Elle a été réceptionnée par la première ministre Rose Christiane Ossouka Raponda.
De nombreuses autres personnalités gabonaises, dont des parlementaires, et des scientifiques, ont été décorées dans les divers grades de l’Ordre. Par ailleurs, le prix Senghor-Césaire a été remis à la Fondation Raponda Walker pour la science et la culture.
Outre les distinctions, la cérémonie de clôture de cette rencontre internationale, présidée par Faustin Boukoubi, président de la section gabonaise de l’APF a également vu des recommandations être formulées. Sur la situation politique dans l’espace francophone, notamment avec le coup d’Etat au Burkina Faso, le Bureau a constaté la suspension de facto de la section burkinabé et demande la libération de tous les responsables politiques ainsi que le retour diligent à l’ordre constitutionnel. Pour le Mali, l’APF exige l’adoption d’un calendrier raisonnable pour la tenue d’élections libres dans ce pays.
Par ailleurs, l’APF poursuit sa dynamique d’élargissement dans les Balkans. Ainsi, le bureau a accusé réception de la demande d’adhésion du parlement de Monténégro et de la demande de changement de statut de la section Kosovare.
Sur la crise sanitaire, l’APF a réitéré son engagement en faveur de la mise à disposition universelle des vaccins et de l’effacement de la dette des pays du sud, afin que ceux-ci investissent davantage dans l’amélioration de leurs réseaux de santé, pour le bien-être des populations. Des rencontres seront organisées prochainement avec la Banque mondiale, le Fonds monétaire international et l’organisation mondiale de la santé sur le thème de ‘la santé universelle ».
L’importance de la dynamique inclusive a été maintes fois réclamée dans la mise en œuvre du cadre stratégique et proposé que les chargés de mission des quatre régions de l’APF soient de plus en plus des relais. Le Bureau a enfin entériné la nomination de Damien Cesselin comme secrétaire général administratif de l’APF.
La date de la prochaine rencontre de l’APF sera communiquée par voie de presse.
La cérémonie de clôture a été l’occasion pour Faustin Boukoubi et Jacques Krabal d’exprimer réciproquement des remerciements pour la bonne tenue de cette rencontre, la première en présentiel en deux ans.
La cérémonie de clôture a vu la présence, outre de la première ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, des ministres de l’Intérieur, des Relations avec les institutions constitutionnelles, de la Justice, de l’Économie, et du patron des Eaux et forêts.
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