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Sommés depuis plusieurs semaines de libérer les trottoirs, certains vendeurs de friperie ont refait surface au rond-point du PK12, avant d’être dispersés hier mercredi par la police, à coup de gaz lacrymogène.
Plusieurs vendeurs de friperie du rond-point du Pk12, en banlieue de Libreville, ont été dispersés hier mercredi par la police, à coup de gaz lacrymogène. Ces commerçants persistaient à exercer leur activité sur les trottoirs et autres espaces de la voie publique, a constaté l’AGP.
Cette action, mal perçue par les intéressés, intervient plusieurs jours après le lancement par le gouvernement, à ce même carrefour du PK 12, d’une opération « liberez les trottoirs ». Mais cette sommation semble ne pas trouver une oreille attentive auprès des vendeurs, composés des jeunes gabonais et étrangers.
Hier mercredi, ils ont eu le malheur de braver à nouveau l’interdit, en revenant écouler leurs marchandises sur le domaine public. Convaincus que les affaires marchent mieux sur ces lieux, en raison de la forte attraction des mouvements des riverains, ils font preuve de résistance, quand ils ne jouent pas au chat et à la souris avec la police qui rôde.
« On s’apprêtait à emballer, et on nous soulève les choses. On ne peut aussi rester à la maison« , s’est désolé une vendeuse rencontrée sur place.
Si l’opération libérez les trottoirs avait été saluée par plusieurs, d’aucuns pensent qu’il faut trouver un site de relogement aux commerçants déguerpis, au titre des solutions, afin qu’ils continuent d’exercer leurs activités commerciales paisiblement.
Willy-Arnauld Nguimbi
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