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Ouverts le 31 janvier 2022 à Libreville, les travaux préparatoires du 4e congrès qu’organise la communauté musulmane du Gabon sont consacrés à la recherche de solutions pour faire face au défi de l’évolution et du développement de l’islam dans le contexte sociologique gabonais.
Les travaux préparatoires du 4ème congrès de la Communauté Musulmane du Gabon (CMG) vont bon train depuis leur lancement, le lundi 31 janvier 2022. À quatre jours déjà, les commissions s’affirment de plus en plus importantes, avant la tenue du congrès du 11 au 13 février prochain.
Les réflexions de ces assises qui se déroulent dans leur première phase du 31 janvier au 10 février, essentiellement en commissions thématiques avec le thème central : « Le défi de l’évolution et du développement de l’islam dans le contexte sociologique gabonais », se poursuivent dans la sérénité.
Le président du comité d’organisation, Ismaël Ikapi Ikapi, a dit attendre les différents rapports qui seront traduits sous forme de résolutions à l’issue du congrès. « Nous allons mettre en place un rapport qui nous permettra d’entrer au congrès et d’adopter par la suite, les résolutions qui serviront comme document de travail du prochain bureau exécutif du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Gabon (CSAIG)« , a-t-il expliqué.
Selon lui, ces résolutions vont les amener forcément à porter des réformes au niveau d’abord, de l’organisation, puis au niveau du fonctionnement des institutions de la communauté pour que les choses aillent dans le sens que tous les membres de la communauté souhaitent.
Toutefois, il a affirmé que la communauté traverse une période de tensions. « Des tensions dûes, certainement, aux incompréhensions des uns et des autres au sein de la communauté. Au delà du travail que les commissaires mènent, à l’issue de ce congrès, ce que nous attendons, c’est que tous les membres de la communauté s’asseyent autour d’une table pour laver le linge sale en famille. Ce que nous nous souhaitons à l’issue de ce congrès, c’est que la communauté puisse se réconcilier avec elle-même, que l’esprit de solidarité, de fraternité et de concorde, revienne dans la communauté« , a fait savoir Ismaël Ikapi Ikapi. Non sans inviter toute la communauté a prendre une part active aux travaux de réflexions « pour qu’on puisse élaguer tous les problèmes qui minent le bon fonctionnement de nos institutions, et que nous puissions tourner une nouvelle page qui va nous amener vers le sens du développement de l’islam« , a-t-il conclu.
En ce qui concerne les commissions thématiques, celle réservée au cadre juridique dont le travail s’étale sur 3 points a avancé, comme l’a confirmé son président Hamidou Ousmane. Il s’agit pour les membres de regarder l’existant, de regarder les différentes recommandations issues du 3e congrès et d’imaginer des innovations : « nous avons principalement la charte de la communauté musulmane. Est-ce que les dispositions de cette charte nécessitent qu’on les modifie, qu’on extrait certaines dispositions ou bien qu’on ajoute d’autres pour la renforcer. Ça c’est l’existant ! Il y a la charte et d’autres textes annexes », a-t-il précisé en rapport au 1er point.
Sur le 2e point, les membres ont pris certains actes dans les recommandations issues du 3e congrès. « Il s’agit par exemple du statut des imams, des mosquées. Ces textes là sont prêts. On va les soumettre aux congressistes qui vont les adopter et le bureau du Conseil islamique du Gabon va les mettre en exergue. Le président va les signer« , a indiqué Hamidou Ousmane. Avant d’ajouter que le 3e point consiste à imaginer des innovations et des idées nouvelles également des autres commissions lors des discussions qu’elles peuvent avoir. « C’est à nous de les traduire en actes. Mais cette traduction ne se fera pas maintenant, elle se fera après le congrès, parce que ça prend du temps« , a-t-il souligné.
Quant à la commission Affaires sociales et culturelles, le président Oumar Moubamba a fait savoir qu’elle travaille sur la feuille de route confiée par les autorités. « Cette feuille de route consiste à renforcer nos potentialités et amplifier nos actions en qualité et en quantité. Là, vous avez tous nos commissaires, et nous espérons qu’au sortir de là, nous aurons inchah Allah apporté beaucoup d’innovations« , a-t-il dit. D’ailleurs, en terme de pistes de solutions, a-t-il expliqué, ils sont partis sur la base d’un constat. « Nous avons constaté que le bureau sortant a eu beaucoup de manquements. C’est pourquoi nous remercions les autorités qui ont bien voulu organiser ce congrès. Et nous pensons qu’avec la réflexion que nous menons actuellement, vous allez voir beaucoup de surprises« , a lancé Oumar Moubamba.
Chancelle BIKET ONANGA
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