Libreville, 07 novembre 2024 (AGP)- Dans ses activités régaliennes d’accompagnement des personnes malades, la Caisse nationale d’assurance maladie et de garanties sociales (CNAMGS), prend en charge les cas suspects et les malades des cancers, a-t-on noté.
« La CNAMGS prend en charge tous les maillons, de la sensibilisation au dépistage, jusqu’à la prise en charge locale au niveau des centres agréés pour cette maladie, mais aussi à l’étranger », a indiqué Dr Gatien Boulingui Mavoungou de la CNAMGS, lors de son intervention à la journée de sensibilisation et de dépistage des Femmes chrétiennes d’intérieur (FCI) dans le cadre de la campagne Octobre rose.
Selon le médecin, le transport, l’examen L’IRM, l’examen PRN et bien d’autres examens coûtent à la CNAMGS près de 900 mille francs par patient pour le cancer du sein. Et pour le cancer du col de l’utérus, cela s’élève à plus de 600.000 FCFA. Au-delà de ces examens, la prise en charge locale et celle à l’extérieur sont d’autres aspects qui alourdissent la gestion de cette pathologie à la CNAMGS.
« C’est difficile de parler des chiffres, mais en 4 ans, en ce qui concerne les hospitalisations au centre de cancérologie d’Akanda, nous avons dépensé près de 2,7 milliards de FCFA. Maintenant, pour les malades qui ne sont pas pris en charge ici, en raison d’un manque de radiothérapie, nous avons dépensé près de 7 milliards de FCFA en 3 ans pour les maladies cancéreuses, dont un tiers est représenté par les cancers féminins », a-t-il fait savoir.
Selon le Docteur, plus de 400 malades ont été évacués entre 2019 et 2022.
Au regard de toutes les dépenses que cette maladie impose, la CNAMGS compte mettre un accent sur la sensibilisation, afin de détecter la maladie plus tôt. Aussi, souhaite-t-elle se focaliser sur l’amélioration des plateaux techniques, afin de réduire les évacuations sanitaires, mais également mettre à jour la radiothérapie, principale cause d’évacuation.
JM/FAN/DT/EN
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