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Libreville, 15 mai 2024 (AGP)- La decision de la FIFA enjoignant la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) à verser une amende de 335 millions de francs CFA à l’ancien sélectionneur des Panthères, Patrice Neveu pour licenciement abusif, laisse transparaître des probables failles commises par la partie gabonaise, dont le plaignant se serait servi pour revenir à la charge après son éviction.
Limogé du poste de sélectionneur national du Gabon pour insuffisance de résultats après l’échec de la qualification du pays à la dernière Coupe d’Afrique des nations en Côte d’Ivoire, Patrice Neveu devrait néanmoins s’en tirer avec de l’argent plein les poches.
On parle de 325 millions de francs CFA que l’ex sélectionneur de la Mauritanie devrait percevoir de la part de la Fegafoot, après que ce dernier ait décidé de porter l’affaire au niveau de la FIFA, laquelle après étude du dossier, a évoqué un licenciement abusif.
Une décision assez surprenante pensent plusieurs observateurs du football local. Lesquels ont toutefois énuméré des faits et incohérences sur les conditions de renouvellement du contrat de Patrice Neveu.
« Nous avons tous été surpris d’apprendre que le contrat de Patrice Neveu avait été renouvelé par l’ancien ministre des Sports, Franck Nguema alors que cette opération devait être à l’étude au terme de son premier contrat », nous a confié une source proche de la Fegafoot.
« Il y a une faille effectivement dans le contrat en ce qui concerne les objectifs assignés à Patrice Neveu. Le document semblait ne pas exiger la CAN 2023 comme unique objectif fixé mais également celle de 2025. Cette addition d’objectifs dans le texte a fait que la seule non qualification pour la Coupe d’Afrique des nations 2023 en Côte d’ Ivoire, ne soit pas suffisante pour mettre fin au contrat de Patrice Neveu », a lâché une autre source.
WM/FE/DT
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