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Port-Gentil, 07 mai 2024 (AGP) – Au terme d’une année de travail, le directeur général du Centre hospitalier régional (CHR) de Ntchengué, Jonas Mboumba, a présenté le bilan de ses activités, en exposant les défis et les progrès réalisés au sein de l’établissement.
Décrivant l’état initial de l’hôpital, il a déclaré : « C’était l’un des hôpitaux les plus sales du pays. Les médicaments étaient vendus à la sauvette par le personnel, créant ainsi une sorte de pharmacie à ciel ouvert. Nous faisions face à de nombreuses plaintes concernant le racket et l’accueil était critiqué »,
Cependant, a-t-il ajouté, sous sa direction, une transformation spectaculaire a eu lieu. Il a mis en lumière les efforts déployés pour restaurer les normes en matière de propreté, de gestion financière et de qualité des soins.
« Nous vivons désormais dans un hôpital où il fait bon vivre, avec un accueil amélioré. L’environnement dans lequel nous accueillons les patients est plus qu’appréciable », a-t-il affirmé avec fierté.
Quant aux actions entreprises, elles sont, selon lui, diverses et impactantes. Des améliorations matérielles, telles que l’ajout de rideaux aux fenêtres et l’introduction du Wi-Fi gratuit pour les patients, ont considérablement amélioré leur confort.
De même, en radiologie et au laboratoire, des investissements dans des équipements de pointe ont élargi la gamme d’examens disponibles, offrant ainsi des services de santé plus complets.
Le DG de l’hôpital de Ntchengué met également en évidence des mesures pour soulager les patients sur le plan financier. « Aujourd’hui, le CHR de Port-Gentil, sous ma direction, prend en charge toutes les interventions d’urgence à 100 %. Le patient ne paie qu’à sa sortie, » a-t-il relevé. Cette politique révolutionnaire a permis d’alléger le fardeau financier des patients, un changement significatif par rapport à l’ancien système.
Sur le plan administratif, des réformes ont été mises en œuvre pour assurer une gestion financière plus transparente et efficace. « Les recettes n’entraient quasiment pas dans les caisses de l’hôpital. Tout l’argent était dispersé, çà et là », a-t-il dit.
Grâce à des politiques strictes et aux efforts de recouvrement, l’hôpital a retrouvé une santé financière notable, lui permettant d’investir dans des améliorations supplémentaires et de garantir le paiement régulier des primes et des salaires du personnel.
En plus des avancées matérielles et financières, des initiatives ont été prises pour attirer et retenir les professionnels de santé. En effet, l’introduction de primes régulières, la prise en charge des loyers et l’amélioration des conditions de travail ont conduit à une augmentation significative du nombre de médecins spécialistes et généralistes au sein de l’hôpital.
« Nous avions moins de 10 médecins spécialistes et à peine 8 médecins généralistes il y a un an. Aujourd’hui, nous comptons 19 médecins spécialistes et 10 médecins généralistes », a-t-il conclu.
PMA/ANM/FSS
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