La Fête du travail célébrée sous le sceau de nombreuses revendications

Oyem, 1er Mai 2024, AGP- La capitale provinciale du Woleu-Ntem, a célébré la traditionnelle Fête du travail sous le sceau de nombreuses revendications  professionnelles et économiques, rendues publiques par l’entente syndicale des travailleurs du Gabon (ENSYTG).

Dans son allocution, le secrétaire provincial syndical de l’ENSYTG, Arnold Abessolo, a dit espérer que les nouvelles autorités du Gabon s’attèleront à apporter les solutions idoines aux multiples maux qui plombent l’épanouissement du salarié gabonais, en particulier, et de tous les travailleurs du Gabon.

Pour M. Abessolo, avec l’avènement de nouveaux responsables dans notre pays, les travailleurs osent croire que l’espoir est permis, notamment avec l’arrêt du recours systématique à la sous-traitance par la majorité des grosses entreprises installées dans notre pays.

Selon Arnold Abessolo, la mise à disposition des personnels, engendre la précarité professionnelle des salariés du secteur privé.

« L’abus au recours à cette main d’œuvre occasionnelle prend des proportions inquiétantes dans notre pays, d’autant qu’elle se substitue à l’emploi à temps plein et mieux rémunéré pour les nationaux. Il s’agit là des faits à corriger rapidement pour l’essor des gabonais vers la félicité », a martelé le syndicaliste.

Il a dans la foulée épluché d’autres attentes des salariés gabonais, dont l’augmentation du SMIG à 300 milles frs CFA, le règlement de la dette intérieure, la révision de conventions collectives devenues obsolètes, la suppression sans délais de la taxe de redevance sur les compteurs électriques, de même que les frais d’entretien imposés par la SEEG aux consommateurs.

L’inspecteur provincial du travail, Aurélien Ruffin Moundounga, a, de son côté, salué la 1ère édition de la Fête du travail après le coup de libération du 30 août 2023. « Le travailleur gabonais a repris espoir ; mais surtout retrouvé sa dignité en tant que maillon essentielle de la construction et du développement de notre pays »a-t-il déclaré, exhortant les employeurs à privilégier la pratique du dialogue sociale.

EMM/ANM/DT