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Port-Gentil : les épouses des agents de la Sécurité pénitentiaire au chevet des vulnérables

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Port-Gentil, 21 avril (AGP) – L’association des épouses du personnel de la Sécurité pénitentiaire (AEPSP) de l’Ogooué-Maritime (Ouest), dirigée par Lucie Ona Mbega, a visité, ce samedi 20 avril, des personnes du troisième âge vivant au centre Violas et des orphelins du centre Nissi. L’objectif était non seulement d’apporter les produits de première nécessité à ces centres d’accueil, mais aussi de nettoyer les maisons de ces personnes vulnérables du troisième âge.

La présidente de ladite association, Lucie Ona Mbega, a déclaré qu’elles ont apporté des produits de première nécessité pour soutenir non seulement le centre d’accueil Nissi, mais aussi celui de Jean Violas, avant d’exprimer leur connaissance des difficultés rencontrées par ces personnes âgées.

Aussi, la présidente a souligné la nécessité d’un soutien continu. Ces épouses du personnel de la sécurité pénitentiaire de l’Ogooué-Maritime ont également profité de l’occasion pour sensibiliser les autorités aux conditions de vie précaire dans les centres d’accueil. « C’est vraiment difficile pour ces mamans. Elles sont hébergées ici, vous voyez, abandonnées à elles-mêmes et parfois victimes de violences de personnes malveillantes. Voyez-vous, ces mamans sont malades », a-t-elle fait savoir.

Face à cette situation, Lucie Ona Mbega n’a pas manqué d’inviter les plus hautes autorités à une action urgente pour améliorer la situation de ces personnes vulnérables. À ce propos, elle a fait part de la proposition de construction d’un hôpital destiné spécifiquement aux personnes âgées.

Touchée par cette initiative, Ida Augusta, responsable du service social au centre Nissi, a exprimé sa gratitude envers l’association pour leur soutien et leur solidarité. Elle a indiqué que le centre dépend principalement des dons et a chaleureusement remercié l’association pour son aide précieuse.

Maman Antoinette, une des femmes vivant au centre Jean Violas, parlant au nom des autres, a, pour sa part, réagi suite à la visite de l’association, exprimant la difficulté de leur situation et appelant à l’aide des autorités. Elle a souligné les besoins médicaux et les conditions de vie précaires auxquelles ils sont confrontés, priant pour une assistance gouvernementale.

« Nous prions l’État gabonais de voir notre situation. Nous avons besoin d’une personne pour nous aider. C’est nous-mêmes qui balayons ici. C’est nous-mêmes qui faisons tout, et vu notre âge, on n’y arrive pas. Nous avons eu la mort de cinq personnes dans une année à cause des mauvaises conditions de vie », a-t-elle dénoncé, avec un ton empreint de tristesse.

LNS/PMA/CBO/FSS 

Chancelle BIKET ONANGA

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