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Dialogue national inclusif : la rémunération des professionnels des médias en examen

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Libreville, 15 avril 2024 (AGP) – La question des salaires des journalistes et d’autres professionnels des médias est débattue, depuis ce lundi 15 avril 2024, au stade de l’amitié sino-gabonaise d’Angondjé au nord de Libreville, par la sous-commission «Justice-Droit et libertés», chapeautée par la commission politique, a-t-on constaté.

«Nous avons traité du renforcement de capacités en matière de communication. J’ai personnellement posé la problématique de la rémunération des agents du secteur de la communication, en prenant l’exemple du présentateur de la principale activité par jour de l’Agence gabonaise de presse, du présentateur du journal de 20 heures sur Gabon 1ère ou sur Gabon 24, en ce sens que leurs salaires ne sont pas comparables à ceux que gagnent, leurs confrères d’autres pays francophones», a dit un membre de la sous-commission, le Docteur Jean Aimé Mouketou, par ailleurs représentant de la Diaspora gabonaise de France et du Canada.

Ajoutant qu’ «il faut que le journaliste gabonais ait un salaire conséquent qui peut être arrêté sur la base de l’expérience, de l’audience, des entrées d’argent relevant de la fourniture de l’information à d’autres agences de presse telle que l’Agence France presse et d’autres agences à travers le monde.

Outre la rémunération des hommes et femmes des médias, la création d’une école de journalisme et l’amélioration du contenu de l’actualité fait également partie des sujets en débat.

«Nous parlons de la création d’une école de journalisme parce que nous estimons que parler du journalisme sans la création de cette école n’a pas de sens pour le Gabon que nous voulons construire. D’autant plus que le Dialogue national inclusif va dans le sens de réfléchir sur le Gabon qui va s’étaler sur plusieurs décennies. Nous avons également posé un autre problème en rapport avec l’amélioration du contenu de l’actualité. Il va falloir une certaine indépendance face aux Hommes politiques», a-t-il dit.

Il a rappelé que ces propositions sont consécutives au diagnostic qui a été présenté par des compatriotes sur la communication audiovisuelle et écrite.

«Nous sommes là pour vous défendre, je pense qu’au sortir de ce dialogue, la communication audiovisuelle et écrite, des mutations vont avoir lieu et les professionnels de ce secteur peuvent nous faire confiance pour qu’ils représentent valablement le 4ème pouvoir», a-t-il conclu.

SN/FSS

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