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Libreville, 9 avril 2024 (AGP) – Les travaux en commissions, débutés le lundi 8 avril écoulé, se tiennent dans un climat démocratique, sans tabou et dans le respect mutuel, a constaté un journaliste de l’AGP sur les lieux.
«Les débats se déroulent dans une ambiance démocratique et sans tabou dans un esprit de courtoisie et de respect mutuel», a reconnu le Porte-parole du Dialogue national inclusif, Monseigneur Jean-Bernard Asseko Mvè, dans son point de presse journalier.
Ce constat a préalablement été fait par les participants qui ont réagi au sortir de l’étape des travaux de ce mardi 9 avril 2024.
«Nous débattons sur les contributions proposées par le peuple gabonais. Rien n’est imposé à qui que ce soit. Nous regardons ce qu’il y a à faire pour mettre ces propositions en application à travers des propositions de lois, ainsi que la faisabilité à moyen et à long terme», a dit Fortuné Edou, un des représentants des partis politiques.
«Le climat est tendu parce que chacun veut tirer la couverture de son côté. Tout le monde veut réfléchir dans l’intérêt des gabonais. Ce qui me touche ici est de constater que tout le monde a le droit de dire ce qu’il pense au moment où il le pense. Car, la liberté n’est pas un don mais un acquis», a-t-il ajouté.
Le climat qui prévaut depuis le début des travaux cadre avec l’appel lancé, samedi dernier au cours d’une plénière générale par le président du Dialogue, l’Archevêque métropolitain de Libreville, Jean-Patrick Iba-Ba, invitant les participants à faire preuve de responsabilité pour accéder à un Gabon meilleur.
«Les discussions se font dans un bon climat. Ce n’est pas toujours calme. On enregistre un peu de tension et c’est normal parce que nous ne sommes pas venus ici pour faire du tourisme ou valider ce qui existe déjà, mais porter haut et fort les aspirations du peuple gabonais, des citoyens, des travailleurs et des chômeurs», a dit un des représentants des syndicats, Sylvain Mayabi Binet.
SN/CBM/FSS
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